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Liban

Ils ont dit... sur l’élection présidentielle et le dialogue

Ali Hassan Khalil, ministre des Finances (Amal), lors d'une cérémonie de remise de diplômes à Nabatiyeh : « Nous traversons l'une des crises les plus profondes de notre histoire au plan national, qui requiert des forces politiques un éveil exceptionnel et une gestion exceptionnelle des dossiers (...), à commencer par celui de l'élection d'un nouveau président de la République. Le président de la Chambre, Nabih Berry, a appelé à un dialogue ouvert au début du mois prochain, et nous voulons que ce dialogue aboutisse à des résultats qui permettront d'ouvrir les horizons d'un compromis politique dans ce pays. Un compromis où nul ne sera brisé ou éliminé, mais qui permettra de rassembler les divergences et les contradictions pour trouver des solutions à l'émergence d'une nouvelle loi électorale et déterminer l'image de la prochaine étape, où il n'y aurait plus de place pour cette perte de temps qui tue et détruit nos institutions et qui paralyse le pays (...). »

Imad el-Hout, député (Jamaa islamiya), lors d'un entretien à Dar el-Fatwa avec le mufti de la République, le cheikh Abdellatif Deriane : « Nous soutenons le dialogue entre les parties libanaises. Cependant, en ce qui concerne l'élection présidentielle, il est une partie qui utilise encore cette échéance comme carte, qu'il place aux mains de l'extérieur. Partant, je ne pense pas que les séances de dialogue des 1er, 2 et 3 août donneront des résultats pratiques à ce niveau. »

Khaled Zahraman, député (courant du Futur), devant des délégations du Akkar à Fnaïdek : « En dépit de l'optimisme vécu par certains concernant l'élection présidentielle, l'échéance est toujours loin d'être réalisée, dans la mesure où elle a deux dimensions. La première est intérieure. Les Libanais ne sont pas d'accord sur les moyens de sortir de l'impasse, et le Hezbollah n'a pas intérêt à affranchir l'échéance, pensant que les circonstances de l'axe auquel il appartient seront meilleures dans l'étape à venir, et les gains supérieurs. La seconde dimension est extérieure, et n'a toujours pas mûri jusqu'à présent. Les puissances qui jouaient un rôle pour dégager le nom du futur président sont apparemment occupées par des affaires plus urgentes. (...) Le souci de ces pays est de préserver la stabilité intérieure et empêcher la chute du cabinet. (...) La position du courant du Futur, jusqu'à présent, reste le soutien à la candidature de Sleiman Frangié. »

Georges Adwan, député (Forces libanaises), à la MTV : « Les FL ne participeront pas au dialogue dans la mesure où les raisons de leur non-participation sont toujours là. La priorité est l'élection d'un président, puis la loi électorale et l'adoption du budget, désormais liée au danger de la situation économico-financière. Une nouvelle loi électorale est essentielle pour une représentation saine et la reddition de comptes. Certains misent sur la loi de 1960, mais ce serait une prorogation de l'état de fait. Le bloc Joumblatt soutient la loi mixte, qui est le seul moyen de parvenir à une nouvelle loi. Le courant du Futur est également proche de cette proposition, tandis que le Hezbollah s'obstine à vouloir la proportionnelle. Le courant du Futur doit entamer un dialogue avec le général Aoun pour s'assurer de l'engagement de ce dernier en faveur du respect de la Constitution et de Taëf. Nous œuvrons avec Walid Joumblatt afin de parvenir à un dialogue entre le courant du Futur et Michel Aoun. Samir Geagea s'est désisté de sa candidature en faveur de M. Aoun et tous les propos selon lesquels ce sont les FL qui bloquent la présidentielle sont erronés. Le Hezbollah n'a cure de la présidentielle, d'où la nécessité de parvenir à une entente entre Michel Aoun et le courant du Futur. Le Hezbollah ne pourra plus bloquer l'échéance. La situation au Liban ne permet plus le maintien du vide. »

Wi'am Wahhab, ancien ministre, au cours d'un hommage qui lui a été rendu à Baalbeck : « Notre premier candidat à la présidentielle est Michel Aoun. Notre deuxième et troisième candidat est aussi Michel Aoun. Notre neuvième candidat est Michel Aoun. Que nul ne parie sur le facteur temps dans ce domaine. Cette résistance est celle qui tient parole (...). Notre promesse au général Michel Aoun est une promesse sincère. »

Ibrahim Kanaan, député (Courant patriotique libre), dans une déclaration : « Le Courant patriotique libre ne mise pas sur des développements extérieurs quelconques. Son initiative est toujours libanaise, pour arriver à une solution libanaise. Ce qu'il faut, c'est une solution consensuelle et constitutionnelle saine aux dossiers de la présidentielle, de la loi électorale et des finances. Il y a une crise existentielle, et nous allons pour dialoguer, pas pour rejeter la responsabilité les uns sur les autres. (...) Nous ne sommes pas démesurément optimistes concernant la présidentielle, mais les mutations intérieures et les signaux extérieurs vont dans le sens d'une solution à cette question comme porte d'entrée vers la solution de tous les autres problèmes. Le général Michel Aoun est le candidat sérieux pour mettre fin au vide. Tout dialogue vise, pour nous, à aboutir à une entente, pas un marché. Il est normal que certains tentent de hausser les enchères avant les trois séances d'août. (...) Nous sommes ouverts au dialogue d'août prochain sur base de solutions consensuelles. L'instant international est propice et s'accompagne d'un climat intérieur propice. La France veille et encourage à ce que nous débouchions sur des points communs interlibanais. Notre position à la table de dialogue sera avec une solution présidentielle respectant le pacte, la volonté des chrétiens et les points communs avec les partenaires. Nos contacts avec le courant du Futur se poursuivent, et le plus important est d'aboutir à des points communs. L'horizon n'est pas bloqué et il y a une chance qui peut se concrétiser ou pas dans les deux prochains mois, sinon, nous entrerons dans un tunnel dont nous ne voyons pas le bout. Mais il serait malsain de la part du courant du Futur de s'obstiner face à la décision chrétienne de soutenir la candidature de Michel Aoun à la présidence. Le Futur est appelé à prendre une décision audacieuse (...). »

Mohammad Abdelhamid Beydoun, ancien ministre (pro-Hariri), à la Future TV : « Pire que l'effondrement serait l'arrivée de Michel Aoun à la présidence de la République. Les liens de M. Aoun avec l'Iran sont organiques et ne peuvent être défaits. De plus, un boycott arabe et international du général Aoun aura lieu s'il accède à la présidence. La candidature de Michel Aoun provient du bureau du guide spirituel de la République iranienne, et pas de la volonté des Libanais. Mais, avant cela, est-il apte à être président? Indépendamment de son âge, combien de fois a-t-il déjà violé la Constitution libanaise ? »

Ali Hassan Khalil, ministre des Finances (Amal), lors d'une cérémonie de remise de diplômes à Nabatiyeh : « Nous traversons l'une des crises les plus profondes de notre histoire au plan national, qui requiert des forces politiques un éveil exceptionnel et une gestion exceptionnelle des dossiers (...), à commencer par celui de l'élection d'un nouveau président de la République. Le...

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