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Nos Lecteurs ont la Parole - Salah EL-ACHKAR

Soyons raisonnables et sages

Lamartine avait dit un jour : Si tout était trop facile, nous perdrions le goût de vivre. Personnellement et humblement, je vous dis : Si chacun de nous veut prêcher le pessimisme ou le négatif, nous n'aurons jamais un pays à nous.
Laissons les autres prétentieux inventer leurs mensonges, gardons pour nous la loyauté, la fidélité et la dignité. Nous avons un chemin très long à parcourir, ce n'est pas du jour au lendemain que nous allons atteindre notre objectif. Vous savez bien que pour allumer un foyer ou une forêt, il suffit d'un brin d'allumette, alors, soyons, nous, ce brin d'allumette qui allumera la joie, la sincérité et la fierté dans le cœur de chaque compatriote qui désire être loyal et serviteur de son pays.
Nous avons tous commis des erreurs, nous sommes tous responsables de ce qui est arrivé au Liban, mais il y a une limite à tout dans la vie, et il est temps de se réveiller et de voir la réalité en face. Oui, nous sommes tous responsables et obligés de garder notre raison d'être et notre identité. Nous sommes aussi tous obligés de nous entraider, de nous épauler, de nous réunir pour reconstruire ce qui a été démoli par des destructeurs choisis, nommés et élus.
Cessons d'êtres des seconds, soyons des premiers qui savent porter le fanion de la liberté comme tous les hommes respectables et honorables qui ont conduit leurs pays vers la liberté, l'égalité et la fraternité, ce slogan que nous connaissons tous. Soyons des libérateurs et non des destructeurs. Nous voulons réhabiliter nos vestiges et non pas pleurer devant des ruines dévastées, pillées, vendues aux enchères, comme c'est le cas souvent dans les pays sous-développés.
Si nous restons impuissants devant les faits, nous donnons la chance aux autres de nous éliminer totalement, mais, avec une décision solidaire, nous atteindrons notre objectif. Sortons de notre langage négatif, cherchons ensemble le meilleur chemin pour se rétablir. Oublions donc les chefs traditionnels qui ne nous ont apporté que des malheurs. Il faut tourner cette page par une révolution culturelle, pas en répétant les pratiques d'aujourd'hui.
Serrons-nous les coudes et réfléchissons ensemble pour sauver ce qui reste de notre pays. C'est un devoir civique, autrement nous serons éliminés de la carte comme cela a été le cas de Ceylan qui est devenu le Sri Lanka, le Dahomey qui est devenu le Bénin, la Rhodésie qui est devenue le Zimbabwe, etc.
Un autre nom et sûrement d'autres problèmes...

Salah EL-ACHKAR

Lamartine avait dit un jour : Si tout était trop facile, nous perdrions le goût de vivre. Personnellement et humblement, je vous dis : Si chacun de nous veut prêcher le pessimisme ou le négatif, nous n'aurons jamais un pays à nous.Laissons les autres prétentieux inventer leurs mensonges, gardons pour nous la loyauté, la fidélité et la dignité. Nous avons un chemin très long à...

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