Press Photo Agency.
Intitulée Sur la route de la soie (Ibhar fil zaman), la création dansante et musicale inaugurale de Baalbeck 2016 offre un spectacle inédit orchestré par le duo père-fils Abdel Halim et Ivan Caracalla, sur les traces du grand voyageur Marco Polo. Pour le 60e anniversaire du festival, la troupe s'est mis un point d'honneur de rendre hommage à Baalbeck, ville dont est originaire la famille Caracalla.
Depuis 1956, le Festival international de Baalbeck s'érige comme l'un des événements artistiques les plus prestigieux du Proche-Orient. Pour l'occasion, touristes, mais aussi mécènes et personnalités du monde culturel et politique, se sont réunis dans l'acropole ancestrale. En son sein, le temple de Bacchus jouit d'une acoustique naturelle idéale, faisant écho à la frénésie de rythmes, tantôt poétiques, tantôt tragiques, sur lesquels s'élancent les danseurs drapés de couleurs folkloriques.
En toile de fond, une projection animée tisse le décor, illustrant chacune des scènes de ce théâtre magique. Entre prouesses techniques et artistiques, le public captivé assiste à une harmonieuse fusion entre l'histoire et la modernité, témoin de deux époques qui se contemplent sans se tourner le dos.
Invitation à un saisissant voyage à travers les millénaires, Sur la route de la soie résonne avec justesse avec les tumultes qui secouent notre temps. La chorégraphe Alissar Caracalla confie : « C'est le cœur qui supervise notre art. Ce que nous souhaitons, c'est transmettre un message d'espoir et de passion qui réunit l'humanité et nous donne la force de survivre aux désordres que connaît le Moyen-Orient, ainsi que le monde entier aujourd'hui. »
Une fois de plus, Caracalla s'illustre par une performance plutôt enchanteresse, manifeste de l'art qui va, qui vit et qui vainc.
Lire aussi
Par-delà temps, océan et terre, Caracalla forever...
Le Festival international de Baalbeck : 60 ans contre vents et marées
commentaires (0)
Commenter