Le PSP contre tout projet à Ramlet el-Baïda et l’édification de l’hôpital égyptien au Bois des pins

Le chargé des affaires de la ville de Beyrouth au sein du Parti socialiste progressiste, Bassel Oud, a fait part du refus formel du PSP du moindre projet sur la plage publique de Ramlet el-Baïda et de l'aménagement d'un hôpital de campagne au Bois des pins de la capitale.
Il a tenu pour l'occasion une conférence de presse, hier, au siège du parti, en présence du secrétaire général du PSP, Zafer Nasser, du responsable de l'information, Rami Rayès, et de Rami Ghaoui, membre de la municipalité de Beyrouth. M. Oud a de plus affirmé que le PSP était contre le fait que les abattoirs de Beyrouth restent fermés.
« Ramlet el-Baïda doit rester une plage populaire et un exutoire pour la population », a affirmé Bassel Oud lors de la conférence de presse. « Il est inadmissible que cette plage soit fermée. Nous sommes donc prêts à saisir la justice pour empêcher le projet (de privatisation de la plage) de voir le jour. » Il a également dit, concernant le projet d'aménagement de l'hôpital de campagne égyptien au Bois des pins, que la capitale est en manque d'espaces verts et d'espaces publics ouverts aux promeneurs. « Nous avons besoin de plus d'espaces verts. Nous n'avons pas besoin qu'ils diminuent. D'où notre refus de cet hôpital », a-t-il martelé, déplorant que les travaux aient déjà débuté.
M. Oud a toutefois souligné que le PSP ne refusait pas « le principe de l'ouverture d'un hôpital », d'autant que « les besoins sont immenses, vu la présence des réfugiés syriens au Liban ». Mais que « la solution réside dans l'ouverture d'un hôpital ailleurs, sur des terrains appartenant à l'État ou à une municipalité, ou alors dans la Békaa ou au Nord ». Il a noté à ce propos que l'hôpital de Barbir situé à proximité du Bois des pins était « existant, mais non opérationnel ».
Enfin, concernant les abattoirs de Beyrouth, le responsable du PSP a observé qu'après la décision de fermeture du site, le ministère de la Santé avait réclamé sa réhabilitation. « C'est ce qu'a fait le conseil municipal, et les abattoirs sont fin prêts à fonctionner », a affirmé M. Oud, dénonçant « une décision politique pour le maintien de la fermeture ». Il a appelé les forces politiques « à revoir leur décision, afin que les abattoirs reprennent leur activité au plus tôt ».