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Économie - Liban - Immobilier

Au Salon Dream, l’optimisme des promoteurs reste de rigueur

Pendant quatre jours, environ 65 exposants présenteront presque 200 projets immobiliers. Photo Michel Sayegh

Le Salon de l'immobilier Dream a ouvert ses portes, hier, au Biel, en présence du mohafez de Beyrouth, Ziad Chebib, du président de la Chambre de commerce de Beyrouth et du Mont-Liban, Mohammad Choucair, ainsi que du président du syndicat de l'immobilier Élie Sauma.
Pendant quatre jours, environ 65 exposants présenteront presque 200 projets immobiliers. « L'année dernière, ils étaient à peine 53. Les promoteurs ont bien compris qu'à cause de la crise ils allaient devoir faire deux fois plus de promo. Le salon leur sert de vitrine. »
« Avant la crise, on vendait quatre appartements par mois. Aujourd'hui on n'en vend plus que deux », déplore Joe Nehmé, partenaire d'Investors Group.
En 2015, les transactions immobilières ont baissé de 5,4 % en volume et de 13,4 % en valeur. Le début de l'année semble toutefois indiquer un retournement, puisque le volume et la valeur de ces transactions ont respectivement augmenté de 8,4 % et 17,8 % en glissement annuel sur les cinq premiers mois de 2016. « La situation s'est améliorée ces derniers mois, mais ça n'a pas encore beaucoup d'impact sur nos ventes », nuance néanmoins Joe Nehmé.
Parmi les exposants, peu d'étrangers. Le salon compte toutefois quelques exposants grecs, turcs et chypriotes. « Les Libanais profitent des avantages qu'offre l'administration chypriote qui permet d'obtenir le visa Schengen en investissant dans l'immobilier », souligne Nabil Baz.
Mais le tarissement des investisseurs étrangers sur le marché se confirme : sur les cinq premiers mois de 2016, la part des transactions immobilières réalisées par des étrangers s'élevait à 1,6 % seulement contre 2,4 % sur la même période en 2015. Une tendance naturellement aggravée par le fait que les pays du Golfe ont à nouveau demandé en février à leurs ressortissants de ne pas se rendre au Liban.
Pour autant, chez la majorité des acteurs présents, l'optimisme reste malgré tout de mise. « Le secteur immobilier ne va pas si mal. Il a su résister à toutes les crises et même aux périodes de guerre ! Si le pays retrouve une stabilité politique, l'économie immobilière repartira », affirme Nabil Baz. Certains exposants misent aussi sur le changement calendaire. « L'année dernière, le salon avait eu lieu en novembre. Là, avec l'été, on devrait voir plus d'étrangers et d'expatriés », espère Ziad Selfani, directeur marketing de Rise Properties.
D'autres sont cependant plus sceptiques : « On sait bien qu'on ne va pas faire des super-affaires pendant le salon. On est plutôt ici pour se montrer et essayer d'écouler nos stocks », résume Michel Georr, directeur de CDI.

N.B: Cet article a été modifié le 13/07 à 21h45 pour corriger une coquille.

Le Salon de l'immobilier Dream a ouvert ses portes, hier, au Biel, en présence du mohafez de Beyrouth, Ziad Chebib, du président de la Chambre de commerce de Beyrouth et du Mont-Liban, Mohammad Choucair, ainsi que du président du syndicat de l'immobilier Élie Sauma.Pendant quatre jours, environ 65 exposants présenteront presque 200 projets immobiliers. « L'année dernière, ils étaient à...

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