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Moyen Orient et Monde - États-Unis

Quel vice-président pour Trump ?

Le milliardaire alimente le suspense sur le choix de son colistier. Revue des prétendants.

Donald Trump doit choisir celui qui l’accompagnera à la Maison-Blanche s’il est élu. John Sommers II/AFP

Qui sera le vice-président de Donald Trump s'il gagne l'élection présidentielle américaine ? Le choix d'un « VP » est important : il peut compenser certaines faiblesses du candidat, rassurer des électeurs hésitants et aider à remporter un État-clé. Donald Trump, 70 ans, qui n'a jamais occupé de fonction élective, a reconnu qu'il lui fallait quelqu'un qui connaisse le monde de la politique.
Il a rencontré ces derniers jours le gouverneur de l'Indiana, Mike Pence, la sénatrice de l'Iowa, Joni Ernst, apparemment pas intéressée, et le sénateur du Tennessee, Bob Corker, qui a également décliné l'offre. Parmi les noms régulièrement cités figurent aussi ceux du gouverneur du New Jersey, Chris Christie, et de l'ancien speaker de la Chambre des représentants, Newt Gingrich. Chacun a ses défauts et ses qualités.

Chris Christie, 53 ans, gouverneur du New Jersey depuis 2010.
POUR : candidat malheureux aux primaires républicaines, cet ancien procureur fédéral au discours parfois décapant a été l'un des premiers à se ranger derrière Donald Trump, qui l'a récompensé en le nommant responsable de son équipe de « transition », s'il gagne en novembre. Il est aussi gouverneur républicain d'un État traditionnellement démocrate et son expérience pourrait aider à travailler avec un Congrès profondément divisé.
CONTRE : certains républicains n'ont pas pardonné à Chris Christie, relativement modéré, de s'être affiché avec Obama après l'ouragan Sandy en 2012. Sans compter ses deux casseroles encombrantes : le « bridgegate », scandale d'embouteillages géants créés par deux collaborateurs par vengeance politique en 2013, et le fait qu'en tant que procureur il ait contribué à envoyer en prison le père du gendre de Donald Trump, Jared Kushner, très impliqué dans sa campagne.

Newt Gingrich, 73 ans.
POUR : le plus expérimenté de tous, élu à la Chambre des représentants de 1979 à 1999, ancien président de la Chambre de 1995 à 1999, co-instigateur de la « révolution républicaine » de 1994 qui y avait mis fin à 40 ans de majorité démocrate, durant la présidence Clinton. Il connaît tout de Washington. Son intelligence et son dynamisme sont salués y compris par ses détracteurs. Consultant et commentateur, il n'a jamais quitté le monde de la politique. Candidat malheureux à l'investiture républicaine en 2012, il conseillerait officieusement Trump depuis des mois et semble intéressé par le poste.
CONTRE : il est aussi impopulaire que Trump et n'aiderait pas à élargir sa base électorale. Cet homme marié trois fois – un point commun avec le milliardaire – serait également le vice-président le plus âgé de l'histoire américaine.

Mike Pence, 57 ans, gouverneur de l'Indiana depuis janvier 2013.
Donald Trump l'a rencontré lundi en famille. « Très impressionné. Des personnes super », a tweeté le milliardaire.
POUR : avocat de formation, ancien animateur de radio, il connaît les arcanes de Washington pour avoir été membre de la Chambre des représentants de 2001 à 2013 et président de la Conférence républicaine (numéro 3 du parti) de 2009 à 2011.
C'est aussi un conservateur, défenseur des valeurs familiales. Il aiderait Trump auprès des conservateurs traditionnels et probablement aussi dans la Rust Belt, la région industrielle du Nord-Est en déclin, dont fait partie l'Indiana.
CONTRE : trop conservateur pour attirer des électeurs indépendants hésitants.

Joni Ernst, 46 ans, sénatrice de l'Iowa depuis 2015.
Donald Trump l'a rencontrée lundi. « C'est super de passer du temps avec » elle. « Je la reverrai », a-t-il tweeté.
POUR : c'est une femme, et Donald Trump peine à convaincre l'électorat féminin. C'est aussi une ancienne militaire, qui a pris sa retraite en 2015. Elle avait passé 14 mois au Koweït en 2003-2004, durant la guerre en Irak.
CONTRE : elle n'a pas l'expérience politique dont a besoin Trump, puisque sénatrice à Washington depuis l'an dernier seulement, après avoir été sénatrice dans l'État de l'Iowa de 2011 à 2014. Et elle ne semble pas intéressée. « Je lui ai dit très clairement que je me concentre sur l'Iowa », a-t-elle déclaré mercredi au site Politico. « J'ai encore beaucoup à faire au Sénat et mon cœur est à l'Iowa », a-t-elle ajouté.

Bob Corker, 63 ans, sénateur du Tennessee depuis 2007, président de la commission des Affaires étrangères au Sénat depuis 2015.
POUR : il renforcerait Donald Trump, faible en matière de politique étrangère.
CONTRE : il a décliné l'offre. « Il y a des gens beaucoup mieux adaptés pour devenir candidats à la vice-présidence et je suis mieux pour d'autres choses », a-t-il déclaré au Washington Post, précisant qu'il l'avait dit à Trump mardi.
Brigitte DUSSEAU/AFP

Qui sera le vice-président de Donald Trump s'il gagne l'élection présidentielle américaine ? Le choix d'un « VP » est important : il peut compenser certaines faiblesses du candidat, rassurer des électeurs hésitants et aider à remporter un État-clé. Donald Trump, 70 ans, qui n'a jamais occupé de fonction élective, a reconnu qu'il lui fallait quelqu'un qui connaisse le monde de la...

commentaires (2)

Le VP , sera sans doute Donald...ca ne Trump personne...!

M.V.

13 h 08, le 10 juillet 2016

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Commentaires (2)

  • Le VP , sera sans doute Donald...ca ne Trump personne...!

    M.V.

    13 h 08, le 10 juillet 2016

  • Franchement , peu importe . Comment peut-on avouer ne pas être au courant de ce qui se passe dans le monde et désirer Ardemment être président des usa ? ????????? Un clown en cache toujours un autre.

    FRIK-A-FRAK

    13 h 04, le 10 juillet 2016

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