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Irak : HRW réclame la transparence dans l'enquête sur des abus à Fallouja

Human Rights Watch (HRW) a regretté jeudi le manque de transparence dans l'enquête des autorités irakiennes sur des abus présumés commis par ses forces durant la reprise de Fallouja au groupe Etat islamique (EI).

L'ONG dit ne pas être arrivée à obtenir d'informations sur cette enquête promise par le Premier ministre Haider al-Abadi à la mi-juin et qui est depuis "gardée au secret". Ni les services du Premier ministre ni d'autres responsables "n'ont pu fournir des informations sur l'enquête, notamment sur le fait de savoir s'il y avait eu des arrestations ou des inculpations", écrit HRW.

"Echouer à faire rendre des comptes à ceux qui ont commis de graves abus (à Fallouja) n'augure vraiment rien de bon en vue de la bataille de Mossoul", a assuré Joe Stork, directeur adjoint pour le Moyen-Orient à HRW, en référence à la deuxième ville et dernier bastion jihadiste d'Irak.

Située à 50 km à l'ouest de Bagdad, Fallouja a été reprise fin juin par les forces irakiennes avec l'aide notamment de la coalition internationale antijihadistes. Cette ville sunnite avait été l'une des premières villes à tomber dans les mains de l'EI en 2014.

Le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme Zeid Raad Al-Hussein a indiqué cette semaine qu'il existait des preuves que la milice chiite Ketaëb Hezbollah, qui a participé à la reconquête de Fallouja aux côtés des forces gouvernementales, a commis des atrocités.
Ces miliciens soutenus par l'Iran auraient exécuté des dizaines de civils et kidnappé des centaines d'autres, selon des témoins cités par l'Onu.
Officiellement, les puissantes milices chiites combattent sous l'ombrelle de la Mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) et le commandement du Premier ministre.

Human Rights Watch (HRW) a regretté jeudi le manque de transparence dans l'enquête des autorités irakiennes sur des abus présumés commis par ses forces durant la reprise de Fallouja au groupe Etat islamique (EI).L'ONG dit ne pas être arrivée à obtenir d'informations sur cette enquête promise par le Premier ministre Haider al-Abadi à la mi-juin et qui est depuis "gardée au secret". Ni...