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Sport - Football - Euro 2016

Le Portugal au bout du suspense

Encore une excellente prestation du Portugais Renato Sanches, hier, qui a été élu homme du match. Francisco Leong/AFP

Les Portugais ont les nerfs solides ! Les coéquipiers de Cristiano Ronaldo ont été chercher leur qualification au bout de la nuit, après la séance de tirs au but (1-1, 5-3 tab) et le raté de Jakub Blaszczykowski pour la Pologne.
Le Portugal ne serait pas le Portugal s'il ne jouait pas à se faire peur. À l'image de son parcours dans cet Euro, il a peiné pour arracher sa qualification face à des Polonais solides en défense. Il a certes livré une prestation un brin meilleure que celle contre les Croates (0-1) en 8es. Mais pas beaucoup plus. Sans doute à cause de l'intense chaleur qui a étouffé le Vélodrome. Il faudra donc patienter pour enfin voir du beau jeu et du spectacle du côté de la Selecçao. Les (télé)spectateurs auront peut-être plus de chance lors de la demi-finale qui verra Cristiano Ronaldo se mesurer aux Belges d'Eden Hazard ou à son coéquipier du Real Madrid, le Gallois Gareth Bale, mercredi prochain.
Mais pour aller plus loin et voir le Stade de France le 10 juillet, il faudra faire bien mieux qu'hier soir, et plus globalement que lors de cet Euro. Les trois premiers matchs du Portugal, et autant de nuls concédés, n'avaient guère convaincu. La rencontre un peu folle contre la Hongrie (3-3) où il a passé les 90 minutes à courir après le score avait certes offert du spectacle. Mais aussi bien des frayeurs. Son 8e contre la Croatie, avec ce but de Quaresma en toute fin de prolongation (119e), avait aussi laissé perplexe. Et surtout, plongé dans l'ennui bien des spectateurs. Hier soir, c'est surtout offensivement que les Portugais ont péché. À croire qu'ils adorent maintenir le suspense jusqu'au bout de la nuit. Ils n'auront donc gagné aucun match dans le temps réglementaire.
Cristiano Ronaldo a tardé à s'offrir sa première frappe cadrée (29e). Et même s'il aurait dû bénéficier d'un pénalty pour une intervention très limite de Pazdan sur sa personne (31e), il a aussi fait bien des mauvais choix, comme dans ce face-à-face avec Fabianski à la fin du temps réglementaire (85e). Une réplique parfaite de sa balle de match ratée contre l'Autriche d'ailleurs (0-0) en phase de groupes. Ses coéquipiers ne l'ont pas beaucoup aidé, ni Nani, ni même le sauveur contre la Croatie, Quaresma.
Défensivement, le Portugal aussi a montré quelques lacunes. Dès l'entame de match, l'erreur de Cédric Soares a permis à Lewandowski d'inscrire son premier but dans cette édition. Il aurait pu doubler la mise un quart d'heure plus tard (17e). Les Polonais ont su se créer d'autres occasions intéressantes. Mais ne se sont guère montrés plus brillants. Au rayon des satisfactions – il y en a quelques-unes –, Renato Sanches, bien sûr. La pépite portugaise de 18 ans, auteur de l'égalisation (33e), a montré toute l'étendue de son talent. Mais à Lyon, pour sa troisième demi-finale sur les quatre dernières éditions, la Selecçao devra enfin sortir un match référence si elle veut s'offrir cette finale tant désirée, notamment par les 1,2 million de Portugais que compte la France.

(Sources : agences)

Ibrahimovic a choisi Manchester United

Zlatan Ibrahimovic a annoncé hier qu'il avait choisi Manchester United pour futur club sur son compte Instagram.
« Il est temps que le monde sache. Ma prochaine destination est Manchester United. J'arrive », écrit le joueur dans son style inimitable. Le colosse suédois (1,95 m ; 95 kg) avait déjà annoncé son départ du PSG le mois dernier avec le même style 100 % mégalo : « Je suis arrivé comme un roi, je repars comme une légende. »
L'ancien attaquant du Paris SG n'a pas trouvé de formule aussi clinquante quand il a été éliminé sans gloire, et sans avoir marqué, au premier tour de l'Euro 2016 avec la Suède. Il a pris depuis sa retraite internationale à 34 ans.
Dans la capitale française, « Ibra » s'est construit un palmarès domestique XXL, à savoir quatre titres de champion, trois Coupes de la Ligue et deux Coupes de France. Mais il n'a jamais réussi à faire franchir le cap des quarts de finale en Ligue des champions, objectif suprême des dirigeants qataris du PSG.
Zlatan retrouvera Jose Mourinho comme entraîneur à Manchester United, un coach qui l'a déjà supervisé à l'Inter Milan.
« Même si j'étais très heureux de partir pour le Barça, j'étais triste de quitter Mourinho. Ce gars est spécial », écrivait le Suédois au sujet de « Mou » dans son livre « Je suis Zlatan ».
« Un lien s'est formé entre nous avant même que nous nous soyons rencontrés. Il devait plus ou moins devenir quelqu'un pour qui j'aurais pu mourir », écrivait encore « Ibra » avant d'ajouter : « Mourinho est portugais et il aime être au centre. Il manipule les joueurs comme personne. »
(Source : AFP)

Accord trouvé pour le transfert d'Umtiti à Barcelone

C'est une semaine agitée pour Samuel Umtiti, défenseur de l'équipe de France et de Lyon, qui est pressenti pour être titulaire avec les Bleus en quarts de finale de l'Euro 2016, en raison de la suspension d'Adil Rami, dimanche face à l'Islande au Stade de France.
Un accord a été trouvé entre clubs pour le transfert à Barcelone de Umtiti pour 25 millions d'euros, ont annoncé hier les dirigeants du club catalan. Umtiti, 22 ans, a été formé à Lyon et joue depuis 2012 avec les professionnels. L'OL, de son côté, avait anticipé le départ de son stoppeur gaucher en recrutant pour 4 ans le Camerounais Nicolas Nkoulou, en provenance de Marseille.
Dimanche, Umtiti, qui n'a aucune sélection en équipe de France, va en outre, s'il est titularisé comme prévu, être épié par tout un pays, dans une partie diffusée en mondovision contre l'Islande, surprise de l'Euro 2016. Il devra avoir les épaules assez larges pour être à la hauteur de l'événement. « Il est tout à fait capable de supporter la pression, estime Pierre Mankowski, qui l'a dirigé chez les moins de 20 ans, champions du monde en 2013. Il a beaucoup de caractère, il sait où il veut aller, où il veut arriver et il fait tout pour. Il sera prêt, si on fait appel à lui. Des matches importants, il en a déjà joué. »

(Source : AFP)

Les Portugais ont les nerfs solides ! Les coéquipiers de Cristiano Ronaldo ont été chercher leur qualification au bout de la nuit, après la séance de tirs au but (1-1, 5-3 tab) et le raté de Jakub Blaszczykowski pour la Pologne.Le Portugal ne serait pas le Portugal s'il ne jouait pas à se faire peur. À l'image de son parcours dans cet Euro, il a peiné pour arracher sa qualification face...

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