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Obama part en campagne avec Clinton, qui perd de son avance sur Trump

Un rendez-vous prévu dans le Wisconsin le 15 juin avait été annulé après l'attentat d'Orlando, le pire aux Etats-Unis depuis le 11-Septembre.

Le président Barack Obama va s'investir directement dans la campagne d'Hillary Clinton pour la présidentielle de novembre. Photo d'archives AFP

Le président Barack Obama va s'investir directement dans la campagne d'Hillary Clinton pour la présidentielle de novembre: ils seront ensemble mardi en Caroline du Nord pour défendre une Amérique unie, tandis que l'avance de la démocrate sur son rival républicain semble s'amenuiser.

"A Charlotte, le président Obama et Hillary Clinton vont parler de la façon de s'appuyer sur les progrès que nous avons effectués et sur leur vision pour une Amérique qui est plus forte en étant unie", a expliqué mercredi l'équipe de campagne de la candidate dans un communiqué.

Ce sera leur première apparition commune durant cette campagne. Un rendez-vous prévu dans le Wisconsin le 15 juin avait été annulé après l'attentat d'Orlando, le pire aux Etats-Unis depuis le 11-Septembre.

M. Obama était sorti de sa réserve le 9 juin pour soutenir officiellement Hillary Clinton.
"Je suis avec elle, je suis impatient de faire campagne avec Hillary", avait-il lancé dans une vidéo. "Je pense qu'il n'y a jamais eu de candidat aussi qualifié pour ce poste", avait poursuivi le 44e président des Etats-Unis, qui avait battu Mme Clinton lors des primaires démocrates en 2008.

La Caroline du Nord fait partie de la dizaine de "swing states", des Etats cruciaux car ils peuvent basculer côté républicain ou démocrate et qui devraient donc décider de l'issue de l'élection du 8 novembre.
Barack Obama avait remporté cet Etat de justesse face au républicain John McCain en 2008. Quatre ans plus tard, Mitt Romney lui avait ravi la victoire.

 

(Lire aussi : Une victoire d'Hillary Clinton sera un plébiscite pour Obama)

 

Trump, pas encore 'crédible'
Cette apparition du président Obama au côté de l'ancienne Première dame va intervenir alors que le sénateur du Vermont Bernie Sanders refuse toujours de jeter l'éponge. Mme Clinton a pourtant obtenu le nombre de délégués nécessaire pour emporter l'investiture démocrate à la convention de Philadelphie, du 25 au 28 juillet.

Elle porte d'ailleurs déjà toute son attention sur son duel avec le milliardaire Donald Trump, qui se déroule dans une atmosphère de plus en plus nauséabonde.
"Les électeurs se retrouvent emportés dans une campagne mesquine et de politique de terre brûlée entre deux candidats qu'ils n'aiment pas", a commenté Tim Malloy, directeur adjoint de l'institut de sondages Quinnipiac.

Sa toute dernière enquête d'opinions, publiée mercredi, attribue 42% des intentions de vote à Mme Clinton, tandis que M. Trump est crédité de 40%. L'avance de la démocrate s'est amoindrie depuis le dernier sondage Quinnipiac du 1er juin: elle devançait alors son concurrent de quatre points.
C'est également beaucoup plus serré que ne le laissait entendre dimanche un sondage d'ABC News/Washington Post où elle caracolait avec 12 points d'avance.

Le sondage Quinnipiac, réalisé auprès de 1.610 électeurs, montre surtout que 61% des personnes interrogées pensent que l'élection 2016 "a accru le niveau de haine et de préjugés aux Etats-Unis". Pour les deux-tiers d'entre elles, la responsabilité en revient au camp Trump, contre 16% à celui de Clinton.

 

(Lire aussi : Sanders votera pour Clinton mais continue sa campagne)


L'homme d'affaires a multiplié les déclarations incendiaires depuis le début de sa campagne en juin 2015, appelant notamment à interdire aux musulmans d'entrer aux Etats-Unis et qualifiant les Mexicains de "violeurs". Des propos qui en ont hérissé plus d'un au sein de son propre camp.
Le chef des républicains du Sénat, Mitch McConnell, qui lui a apporté publiquement son soutien mais sans enthousiasme, a ainsi estimé mardi soir qu'il n'était pas encore un candidat "crédible".
"Trump a encore manifestement besoin de changer, selon moi, pour remporter l'élection" présidentielle, a-t-il dit sur Time Warner Cable News.

Le magnat de l'immobilier s'est emporté mercredi soir contre ceux parmi ses anciens opposants à la primaire républicaine qui ne le soutiennent pas, comme Jeb Bush, malgré une promesse écrite faite pendant la campagne de se ranger derrière le vainqueur.
"Il ne devraient jamais être autorisés à se représenter à une élection parce que ce qu'ils ont fait est honteux", a-t-il tonné lors d'un rassemblement à Bangor, dans le Maine.

Le gourou américain de la statistique électorale, Nate Silver --qui a prédit correctement les résultats des 50 Etats en 2012-- a estimé mercredi que Hillary Clinton était largement favorite. "Elle bénéficie d'une avance de sept points, peut-être dix points, dans la seconde mi-temps" de la campagne, a-t-il déclaré sur ABC.

 

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