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Liban - Attentats de Qaa

Les FL réaffirment leur soutien à l’État dans son combat contre le terrorisme

Aussitôt après les attentats-suicide de Qaa, lundi, les jeunes de la région, encouragés par des cadres de différents partis, ont repris les armes sous la bannière de la défense du territoire, suscitant aussitôt l'appréhension d'un retour des démons de la guerre civile. Comme pour tranquilliser les esprits, les Forces libanaises, à travers les déclarations de leur leader, Samir Geagea, et de leurs députés Georges Adwan et Antoine Zahra, ont mis l'accent hier sur leur volonté de soutenir l'armée et les institutions de l'État.
Tout en rendant hommage « à la résistance, l'héroïsme et aux sacrifices des habitants de Qaa », M. Geagea a affirmé, dans une déclaration, que ceux-ci ont pris les armes avec la volonté « d'aider les forces légales à repousser l'agression terroriste ». « Une République forte finira tôt ou tard par s'installer », a ajouté le chef des FL.
De son côté, M. Adwan a saisi l'opportunité d'un iftar auquel il participait pour affirmer dans le même esprit qu'« à l'ombre du climat dramatique qui enveloppe le pays (...), il est nécessaire de défendre et de préserver toutes les branches des institutions militaires et sécuritaires (...) ». « Grâce à notre armée et aux forces de sécurité, le Liban parvient à braver les grands défis imposés par le terrorisme, maintenant un haut niveau de stabilité tant aux frontières qu'à l'intérieur », a déclaré le député FL, qui a estimé qu'« il ne peut y avoir de salut et de lutte contre le terrorisme en dehors de l'État, et de l'État seul ». « Le combat contre l'extrémisme et la répression de la discorde ne peuvent être mené que dans le cadre d'un État démocratique et civil », a encore lancé M. Adwan, prônant « un retour aux institutions, aux lois et à la décision souveraine de l'État ». Il a appelé dans ce cadre à trouver rapidement une solution à la crise politique, soulignant que « la seule clé est l'élection d'un président de la République qui favoriserait la dynamisation de toutes les institutions publiques », ajoutant que « l'adoption d'une nouvelle loi électorale est également la porte d'entrée à la réédification de ces institutions parce qu'elle permettrait au Parlement de jouer un rôle de contrôle et aux Libanais de demander des comptes à leurs députés ».

Pas d'alternative à l'État
Dans le même sillage, M. Zahra – qui, lundi, avait posé une arme à la main aux côtés de jeunes habitants également armés – a affirmé à Radio Liban libre (RLL) son « refus de porter les armes » et sa « foi dans le rôle protecteur de l'État ». Justifiant l'initiative « légitime » des habitants de Qaa de protéger leur village, il a affirmé que celle-ci a été entreprise « en coordination avec l'armée et sous son étendard. Que personne ne croie que nous avons renoncé à nos convictions quant au rôle de l'État », a-t-il encore dit, rappelant que tout au long de sa présence à Qaa, lundi, il n'a eu de cesse d'affirmer qu'« il n'y a pas d'alternative à l'État et ses institutions ».
Le député FL n'a pas manqué d'évoquer les armes du Hezbollah, portées « hors du cadre de l'État ». « Poltron est quiconque a fustigé le port des armes par les habitants de Qaa alors qu'il ne condamne pas le Hezbollah pour ses armes et son combat en dehors des frontières », a-t-il enfin lâché.

Aussitôt après les attentats-suicide de Qaa, lundi, les jeunes de la région, encouragés par des cadres de différents partis, ont repris les armes sous la bannière de la défense du territoire, suscitant aussitôt l'appréhension d'un retour des démons de la guerre civile. Comme pour tranquilliser les esprits, les Forces libanaises, à travers les déclarations de leur leader, Samir Geagea,...

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