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Euro 2016 : l'Italie ne meurt jamais, l'Espagne fait le deuil d'une génération

Cette sortie précoce de l'Espagne signe sans doute la retraite du sélectionneur Vicente del Bosque (65 ans), l'homme des titres de 2010 et 2012, après 8 ans à la tête de la Roja - une éternité.

L'Espagne a été éliminée lundi par l'Italie (0-1), qui prend sa revanche de la finale de 2012 et se qualifie pour un quart titanesque contre l'Allemagne. AFP / PHILIPPE LOPEZ

Le double champion en titre sort de l'Euro dès les 8e de finale: l'Espagne a été éliminée lundi par l'Italie (0-2), qui prend sa revanche de la finale de 2012 et se qualifie pour un quart titanesque contre l'Allemagne.

Le dernier 8e de finale aura lieu à partir de 19h00 GMT et opposera l'Angleterre à l'Islande dans une affiche déséquilibrée sur le papier. Son vainqueur affrontera la France, pays hôte, en quarts dimanche. Les deux autres quarts seront Pologne - Portugal jeudi et pays de Galles - Belgique vendredi.

Pour l'Espagne, victorieuse des Euros-2008 puis 2012 et du Mondial-2010, c'est définitivement la fin d'une époque. Son déclin avait été amorcé avec l'élimination au premier tour du Mondial-2014.

Cette sortie précoce signe sans doute la retraite du sélectionneur Vicente del Bosque (65 ans), l'homme des titres de 2010 et 2012, après 8 ans à la tête de la Roja - une éternité.

Malgré une grosse pression en fin de partie, la Roja n'a pu développer à fond le jeu d'attaque flamboyant qui a assis sa domination sur le foot européen ces huit dernières années.

La "Squadra Azzurra", elle, n'a pas refusé le jeu, bien au contraire. Elle aurait même pu s'imposer plus largement sans la grosse performance du gardien espagnol David de Gea, auteur de plusieurs parades de grande classe.
Il n'a cependant rien pu faire sur les deux buts: une frappe aussi précieuse que peu élégante du défenseur Chiellini sur un coup franc repoussé (33) puis, en toute fin de match, une volée limpide de Pellè au milieu d'une défense espagnole en perdition (90+1).

 

(Lire aussi : Euro 2016 : La France évite le pire mais ne se prépare pas au meilleur)

 

Rivalité épique
Cette qualification est un gros pied de nez adressé par les Italiens à l'Europe du foot. Une génération moyenne et peu pourvue en stars (Buffon excepté), un championnat qui a considérablement perdu de son lustre: avant l'Euro, personne ne misait grand-chose sur eux.

Mais dans le football, les traditions sont vivaces et le clichés sont souvent des lois d'airain. La Nazionale a de nouveau prouvé qu'il ne fallait jamais l'enterrer trop vite.
Il ne serait d'ailleurs pas étonnant que le vainqueur de l'Euro soit aussi celui du quart qui se profile contre l'Allemagne, elle aussi impressionnante lors de son 8e contre la Slovaquie dimanche (3-0).

Le sélectionneur italien Antonio Conte doit en rêver pour partir en beauté. Après l'Euro, il déménagera en Angleterre pour prendre les rênes du club de Chelsea.

Le match de lundi est le nouvel épisode d'une rivalité devenue épique. Espagnols et Italiens s'étaient déjà affrontés huit fois ces huit dernières années, dont trois fois sur les deux derniers Euros (avec une qualification de l'Espagne aux tirs au but en quarts de l'édition 2008 et une large victoire 4-0 en finale en 2012).

 

(Lire aussi : L'Euro 2016 vu du Liban : pour l'amour du football !)

 

L'empire et le confetti
Loin de ce duel de géants, Angleterre - Islande, qui clôture les 8e de finale, est le choc des extrêmes, l'empire du foot contre le confetti.

D'un côté, une équipe qui participe pour la 9e fois à un Championnat d'Europe, avec pour meilleures performances une 3e place en 1968 et une demi-finale à domicile en 1996. De l'autre, une petite nation de 330.000 habitants, qui découvre les joutes du haut niveau européen.

Au regard des palmarès, le match paraît totalement déséquilibré, mais les prestations des Islandais, certes dans l'un des groupes les plus faibles de cet Euro, aiguisent tout de même l'intérêt pour cette rencontre.

L'Islande a terminé deuxième de sa poule, avec une victoire contre l'Autriche (2-1) et deux matches nuls contre la Hongrie (1-1) et le Portugal (1-1) de Cristiano Ronaldo.
Quatre buts marqués, c'est un de plus que les Anglais, invaincus lors de leurs matches de groupes contre la Russie (1-1), le pays de Galles (2-1) et la Slovaquie (0-0), mais notoirement inefficaces pour trouver les filets adverses.
"Roy Hodgson (le sélectionneur, ndlr) dit qu'il n'a peur de personne, mais je n'ai pas l'impression qu'il y ait non plus la moindre équipe qui nous craigne", a résumé l'ex-buteur vedette Alan Shearer.
Deux jours de repos sont au programme de l'Euro mardi et mercredi, avant que les qualifiés pour les quarts retrouvent le terrain de jeudi à dimanche.

 

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commentaires (1)

Les seuls à jouer admirablement bien au football. Maîtrise, maturité contrôle de soi. La coupe devrait être italienne je jure sur la Madonna...

FRIK-A-FRAK

23 h 18, le 27 juin 2016

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Commentaires (1)

  • Les seuls à jouer admirablement bien au football. Maîtrise, maturité contrôle de soi. La coupe devrait être italienne je jure sur la Madonna...

    FRIK-A-FRAK

    23 h 18, le 27 juin 2016

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