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Sport - Football / Euro 2016 - France-Éire

Griezmann sauve la maison bleue...

Le but salvateur de Griezmann… Les Bleus sont passés tout près d’un fiasco de grande ampleur. Valery Hache/AFP

Griezmann ce héros : un doublé de l'attaquant a permis à l'équipe de France, longtemps menée par l'Éire, de se sortir du piège irlandais (2-1), propulsant les Bleus en quart de finale de l'Euro, hier à Lyon. « Dans le foot, il ne faut pas réagir, il faut agir » : pour la suite de la compétition, Patrice Evra, l'un des patrons du vestiaire français, a bien cerné la ligne de conduite des Bleus.
Que ce fut dur pour le pays hôte, passé tout près d'un fiasco de grande ampleur, après l'ouverture du score de Robbie Brady sur penalty à la suite d'une faute stupide de Paul Pogba sur Shane Long (2e). Mais le joueur de l'Atletico Madrid, déjà sauveur de la patrie contre l'Albanie au 1er tour (2-0), est passé par là pour rétablir une situation bien périlleuse et libérer un pays qui commençait à désespérer de ses joueurs. Une tête (57e), puis un tir de près après une belle remise d'Olivier Giroud (61e) ont délivré des Bleus tendus et incapables jusque-là de répondre au combat impulsé par les Irlandais. Voilà Grizou avec trois réalisations au total dans cet Euro et double buteur providentiel dans un match couperet, un peu à l'image de Lillian Thuram en demi-finale de la Coupe du monde 1998 face à la Croatie (2-1). Difficile toutefois de voir en cette équipe de France poussive un futur vainqueur, comme ses glorieux aînés de 1998, mais elle a encore prouvé qu'elle avait du cœur et un mental à toute épreuve. Son prochain adversaire est prévenu.
L'Éire n'a donc pas pris sa revanche sur la fameuse main de Thierry Henry, qui l'avait privée du Mondial 2010, et les Français peuvent poursuivre leur route qui les mènera vers le vainqueur d'Angleterre-Islande, dimanche prochain au Stade de France. Encore un succès et l'objectif du dernier carré fixé par la Fédération française de football sera atteint. Avant ce rendez-vous, Didier Deschamps aura tout le loisir de méditer sur les difficultés de ses troupes à venir à bout d'une formation limitée, seulement 3e de la poule E au prix d'une victoire arrachée à la 85e minute face à une Italie bis (1-0).
Comme lors du match d'ouverture, les Bleus ont été anesthésiés par la pression et ont attaqué les rencontres à élimination directe la peur au ventre. Du pain bénit pour l'Éire, dont la principale qualité est justement ce « fighting spirit » légendaire. Outre son penalty concédé, Pogba a de nouveau joué de travers et la charnière centrale Rami-Koscielny a été catastrophique en défense en début de match. Il a fallu la pause pour voir des Bleus transfigurés après avoir été sans doute violemment secoués par Deschamps. L'entrée de Kingsley Coman et la sortie de N'Golo Kanté, lui aussi en grande difficulté, ont remis de l'ordre dans la maison bleue avant que Griezmann ne fasse craquer le verrou irlandais.
La France ne sort pourtant pas sans dommage de cette partie longtemps irrespirable. Elle va attaquer son quart de finale sans sa sentinelle Kanté et sans Rami, suspendus après avoir récolté un 2e carton jaune. Mais le soulagement est tel dans le camp français que personne ne risque de faire la fine bouche devant ces deux absences. Pour les Bleus, à chaque jour suffit sa peine.
(Source : AFP)

Griezmann ce héros : un doublé de l'attaquant a permis à l'équipe de France, longtemps menée par l'Éire, de se sortir du piège irlandais (2-1), propulsant les Bleus en quart de finale de l'Euro, hier à Lyon. « Dans le foot, il ne faut pas réagir, il faut agir » : pour la suite de la compétition, Patrice Evra, l'un des patrons du vestiaire français, a bien cerné la ligne de...

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