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Liban

Zahra : La tutelle des armes du Hezb empêche l’élection présidentielle

Le député Antoine Zahra. Photo Ani

Le député Antoine Zahra a critiqué hier l'hégémonie du Hezbollah et de ses armes et dénoncé son rôle dans le blocage de la présidentielle, ainsi que son désintérêt de la scène politique locale.
« La plus grande erreur du 14 Mars a été sans doute d'avoir accepté de cohabiter avec l'armement illégal du Hezbollah et de mener le dialogue avec lui. C'est l'accord de Taëf qui aurait dû régler cette affaire et non pas le dialogue national », a indiqué M. Zahra hier lors d'un dîner. « La tutelle syrienne est terminée, mais la tutelle des armes empêche l'application de la Constitution et l'élection d'un président », a-t-il souligné.
« Après que le Hezbollah se fut vanté que les candidats à la présidence sont issus du 8 Mars, il est clair qu'il ne travaille pas dans le but de permettre à celui qu'il prétend soutenir (le général Michel Aoun) d'accéder à la présidence. Il ne renonce pas non plus à lui pour laisser Sleiman Frangié être élu. Cela veut dire que le Hezbollah ne veut pas d'État, de président ou d'autorité qui puisse lui demander des comptes. Nous refusons cet état des choses », a indiqué le député des Forces libanaises. « Ce qui fait le plus mal, c'est que certains ont laissé tomber leurs devoirs constitutionnels et oublié la souveraineté de l'État et l'armée libanaise qui devrait être la seule à porter les armes », a-t-il dit.
Il a par ailleurs critiqué l'absence des problématiques locales du discours du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, vendredi soir. « Nasrallah a dit lors de son intervention qu'il n'abordera pas de questions locales, ce qui veut dire qu'il ne s'intéresse pas aux problèmes des gens ou à leurs aspirations; tout lui vient d'Iran. Vous dites que votre financement arrive en cash et ne passe pas par les banques, vous auriez donc dû empêcher l'attentat contre la Blom Bank », a-t-il ajouté, s'adressant à Hassan Nasrallah.

« L'union fait la force »
Par ailleurs, le député du Courant patriotique libre, Ibrahim Kanaan, est revenu hier sur la réconciliation historique entre Samir Geagea et Michel Aoun, en décembre dernier. « L'union fait la force et c'est cette formule que nous sommes en train d'appliquer entre Rabieh et Meerab. C'est ce que nous voulons aussi pour notre vie politique et nationale pour les années à venir », a déclaré M. Kanaan lors d'un hommage qui lui a été rendu, ainsi que le responsable de la communication au sein des FL, Melhem Riachi, à l'Université libano-canadienne. « Cet hommage est destiné à la réconciliation entre les FL et le CPL, et non pas à moi. Cette réconciliation est le symbole de l'ère à venir et d'une civilisation de la paix. La réconciliation est de s'aimer les uns les autres sans que l'un n'annule l'autre », a pour sa part souligné M. Riachi.

Le député Antoine Zahra a critiqué hier l'hégémonie du Hezbollah et de ses armes et dénoncé son rôle dans le blocage de la présidentielle, ainsi que son désintérêt de la scène politique locale.« La plus grande erreur du 14 Mars a été sans doute d'avoir accepté de cohabiter avec l'armement illégal du Hezbollah et de mener le dialogue avec lui. C'est l'accord de Taëf qui aurait...

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