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Colombie : désaccord Farc-gouvernement sur le lieu de la signature de la paix

La guérilla colombienne des Farc a affiché vendredi son désaccord avec le gouvernement au sujet du pays devant abriter la signature d'un futur accord de paix, privilégiant le choix de Cuba, pays hôte des pourparlers, à l'option colombienne défendue par le président Juan Manuel Santos.

"Les Farc souhaitent que la paix soit signée à La Havane (...) où nous avons travaillé pendant (près de) quatre ans, consacrant nos efforts à construire des accords" de paix, a déclaré devant la presse le numéro deux de la guérilla Ivan Marquez.

Le chef négociateur de la rébellion a également souligné que la contribution de Cuba et de la Norvège, garants du processus de paix ouvert en novembre 2012, "avait été très importante dans le travail que nous avons accompli pendant tout ce temps".

Jeudi, les parties ont signé un accord historique de cessez-le-feu et de désarmement de la guérilla, levant le dernier obstacle à un futur accord de paix avec la première guérilla du pays au terme de trois ans et demi d'âpres négociations.
Peu après, le président Juan Manuel Santos avait annoncé que l'accord de paix final serait signé en Colombie.

Interrogé vendredi par des journalistes sur cette question, le chef négociateur du gouvernement Humberto de la Calle a reconnu que la décision sur "le moment et le lieu" de cette signature était "un processus encore en cours". "Nous devrons nécessairement faire un geste clair à l'endroit de Cuba au moment de clore les conversations", a-t-il ajouté.

A Bogota, la ministre colombienne des Affaires étrangères Maria Angela Holguin a estimé que la signature de la paix était "très, très proche". De son côté, le président Santos avait évoqué en début de semaine la date du 20 juillet, fête nationale en Colombie.

Le conflit armé qui déchire la Colombie depuis 52 ans a impliqué au fil des décennies guérillas d'extrême gauche, paramilitaires d'extrême droite, forces armées et bandes criminelles, faisant officiellement 260.000 morts, 45.000 disparus et 6,9 millions de déplacés.

La guérilla colombienne des Farc a affiché vendredi son désaccord avec le gouvernement au sujet du pays devant abriter la signature d'un futur accord de paix, privilégiant le choix de Cuba, pays hôte des pourparlers, à l'option colombienne défendue par le président Juan Manuel Santos."Les Farc souhaitent que la paix soit signée à La Havane (...) où nous avons travaillé pendant (près...