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Libye: frappes aériennes intensives contre l'EI à Syrte

Les forces du gouvernement libyen d'union nationale (GNA) ont mené jeudi des frappes aériennes intensives contre les positions du groupe Etat islamique (EI) à Syrte, une ville à l'est de Tripoli qu'elles tentent de reprendre aux jihadistes.

Dans le même temps, le chef du GNA Fayez al-Sarraj a présidé un conseil des ministres, le premier depuis son arrivée le 30 mars dans la capitale avec l'objectif d'établir une autorité unifiée dans un pays en proie au chaos depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011.

"L'armée de l'air a effectué une série de frappes intensives ciblant les positions de Daech (acronyme arabe de l'EI) dans le centre de la ville de Syrte", a déclaré à l'AFP Reda Issa, porte-parole des forces du GNA qui tentent de reprendre le contrôle de ce fief jihadiste.

Parallèlement, "les équipes du génie militaire démantèlent les engins explosifs posés par l'EI afin de (...) permettre à nos forces d'avancer", a-t-il ajouté.

L'offensive lancée le 12 mai pour reprendre Syrte aux jihadistes a permis aux forces favorables au gouvernement d'union de reprendre plusieurs localités et positions occupées par l'EI depuis Misrata --siège du commandement de l'opération militaire--, jusqu'à Syrte.

Et les forces du GNA ont pu entrer le 9 juin dans cette ville où elles encerclent actuellement les jihadistes dans une zone résidentielle du centre-ville de quelques km carrés.
Mais depuis presque deux semaines, elles peinent à avancer, les jihadistes ayant déployé des francs-tireurs sur les toits et disséminé des engins explosifs.

De son côté, l'EI a affirmé sur Twitter que ses combattants avaient fait exploser deux engins près d'un rassemblement des forces du GNA dans l'est de Syrte et abattu un avion de reconnaissance.
Mardi a été la journée la plus sanglante pour les forces du GNA depuis le 12 mai, lorsque les combats avec les jihadistes dans le centre-ville ont fait 36 morts, selon un nouveau bilan, et plus d'une centaine blessés dans leurs rangs.

Pour contribuer à l'effort de guerre et "aider les personnes blessées dans les combats" à Syrte, le ministère de la Santé a demandé mercredi aux "médecins libyens établis hors de Libye à revenir" au pays, selon l'agence de presse officielle Lana.

Depuis le 12 mai, plus de 200 membres des forces pro-GNA ont été tués et plus de 600 blessés, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de sources médicales et militaires. Le bilan des pertes jihadistes n'est pas connu.

Sur le plan politique, le gouvernement de M. Sarraj a tenu jeudi son premier conseil des ministres, en présence de 17 membres de ce cabinet.
Soutenu par l'Onu, cet exécutif n'a cependant toujours pas obtenu le vote de confiance du Parlement, basé dans l'est du pays. Une partie des membres de ce Parlement reste liée à une autorité parallèle qui est également basée dans l'est, avec des forces armées qui lui sont loyales.

Les forces du gouvernement libyen d'union nationale (GNA) ont mené jeudi des frappes aériennes intensives contre les positions du groupe Etat islamique (EI) à Syrte, une ville à l'est de Tripoli qu'elles tentent de reprendre aux jihadistes.
Dans le même temps, le chef du GNA Fayez al-Sarraj a présidé un conseil des ministres, le premier depuis son arrivée le 30 mars dans la capitale avec...