Le Pentagone a dit samedi avoir interrogé Moscou à propos des frappes aériennes russes qui ont visé jeudi et vendredi dans le sud de la Syrie des rebelles soutenus par les Etats-Unis.
Lors d'une visioconférence, le département américain de la Défense a "fait part de ses vives préoccupations" à son homologue russe quant à ces pilonnages qui ont touché des insurgés combattant l'Etat islamique près du poste d'Al Tanf, à la frontière avec l'Irak, indique un communiqué.
Les rebelles étaient pourtant protégés en théorie par l'accord de cessation des hostilités conclu en février, a poursuivi le Pentagone.
Les responsables du département de la Défense ont demandé à leurs homologues russes de répondre à leurs interrogations, a précisé le porte-parole du Pentagone Peter Cook.
"Les deux parties ont réaffirmé la nécessité d'adhérer aux mesures de renforcement de la sécurité opérationnelle et d'éviter des accidents ou des malentendus dans l'espace aérien au-dessus de la Syrie", a-t-il ajouté.
Le Kremlin a déclaré vendredi que rebelles modérés et extrémistes étaient proches sur le terrain, et qu'il était donc difficile de distinguer entre les deux groupes.
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