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Sport - Football / Euro 2016

L’Italie régale (2-0), la Belgique déçoit

Le gardien italien Gianluigi Buffon bloquant un ballon shooté par l’attaquant belge Romelu Lukaku, hier soir, au Parc olympique lyonnais. Vincenzo Pinto/AFP

Faible, l'Italie ? Elle a maté d'entrée de jeu la Belgique (2-0), un des favoris, renvoyé par cet échec à ses soucis défensifs, dans un premier choc de l'Euro, magnifique en seconde période, hier soir, au stade de Lyon.
Symbole... Le but qui offre à l'Italie la tête du groupe E a été marqué par Emanuele Giaccherini (32e), un des joueurs les moins cotés de cette « Little Italy », présentée comme une des plus faibles de l'histoire. Dans les derniers instants, Graziano Pellè a donné un point final à la leçon de football des Italiens (90e+3). La Nazionale a montré que sa merveilleuse discipline tactique pouvait pallier le manque de talent d'une génération moins douée que ses devancières. Les séances vidéo à rallonge d'Antonio Conte ont payé.
Les Belges n'avaient que mollement dominé la première demi-heure avant de s'incliner. Ils ont étalé leurs problèmes défensifs. L'autorité de Vincent Kompany, leur grand absent du tournoi, a manqué. Leur star Eden Hazard a essayé de secouer les Belges en seconde période, mais est resté globalement décevant.
L'Italie a d'abord subi, sans grand danger. Radja Nainggolan s'est procuré la première occasion du match, une frappe sèche à la suite d'une combinaison de remises de la tête, contraignant Gianluigi Buffon à plonger (10e). Le milieu de l'AS Rome a allumé le deuxième pétard, mais hors cadre (22e). Au début, la Belgique contrôlait mieux le ballon et sa défense minée par les absences tenait tranquillement. Mais Leonardo Bonucci a tout changé d'un seul trait de plume. Une pure verticale de 40 m, comme le défenseur de la Juventus en a réussi des dizaines dans sa carrière, a troué l'arrière-garde rouge et trouvé le petit Emanuele Giaccherini, plein de sang-froid pour signer face aux gigantesques bras de Thibault Courtois son 4e but en azzurro. Ce but a plongé les Rouges dans l'enfer du doute. Le manque d'assurance de leur défense a offert plusieurs balles de K.-O. à l'Italie, mais sans résultat concret toutefois.
Le match s'est emballé en seconde période, où Romelu Lukaku a mal conclu un contre sur la seule erreur de la défense italienne 100 % Juve. Il a manqué son face-à-face avec Gianluigi Buffon (53e). L'Italie a eu des balles de 2-0, une tête de Pellè claquée par Courtois (56e), et un missile de Ciro Immobile lancé à pleine vitesse (84e), dans une fin de match rappelant ce bon vieux « catenaccio ». Les Diables rouges ont poussé, Origi a envoyé de peu au-dessus une tête sur la seule bonne passe du match de De Bruyne (82e), un dribble de Mertens n'a pas trouvé preneur (89e). Puis Pellè a coulé la Belgique d'une volée, servi par Antonio Candreva, au bout d'un contre. L'Italie est bien là !

(Source : AFP)

Faible, l'Italie ? Elle a maté d'entrée de jeu la Belgique (2-0), un des favoris, renvoyé par cet échec à ses soucis défensifs, dans un premier choc de l'Euro, magnifique en seconde période, hier soir, au stade de Lyon.Symbole... Le but qui offre à l'Italie la tête du groupe E a été marqué par Emanuele Giaccherini (32e), un des joueurs les moins cotés de cette « Little Italy »,...

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