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Sport - Football / Euro 2016

Les Bleus entament l’Euro sous de bons auspices

Images d'Épinal, french cancan et David Guetta donnent le coup d'envoi de la compétition, qui a débuté hier soir avec la victoire de la France contre la Roumanie (2-1) en match d'ouverture.

Miguel Medina/ AFP

L'heure a enfin sonné : l'Euro, troisième événement sportif planétaire après les JO et le Mondial, a débuté hier soir en France, dans le calme et la bonne humeur, avec le match d'ouverture France-Roumanie, qui a été précédé d'une cérémonie inaugurale à laquelle ont assisté 80 000 supporteurs surchauffés, massés dans les tribunes d'un Stade de France plein à craquer.

Des images d'Épinal, des danseuses de french cancan puis l'hymne officiel de la compétition lancé par David Guetta... La cérémonie d'ouverture a ainsi donné le coup d'envoi de l'Euro 2016. Comme prévu, la fête s'est ouverte dans un décor de jardin à la française sur la pelouse du stade. Dans cet univers stylisé et tout en couleurs, de nombreux danseurs se sont succédé, costumés en bonbons, en lèvres rouge pétant, armés de faux chevaux en bois, tournant comme dans un carrousel. Près de 150 danseuses de french cancan, vêtues en rouge, orange, bleu ou violet, ont ensuite fait tournoyer leurs jupes sur un air traditionnel, avant un tout autre style de musique, beaucoup plus électro, avec l'arrivée de David Guetta au milieu de la pelouse. Vingt-quatre heures après son concert géant dans la fan zone de la tour Eiffel, le DJ aux cheveux longs, tout sourire et en levant les bras, a lancé plusieurs tubes dont l'hymne de l'Euro, « This one's for you », accompagné de la chanteuse suédoise Zara Larsson. Soudain, c'est une reproduction, elle aussi stylisée, de la tour Eiffel qui s'est élevée vers le ciel, survolée par la patrouille de France et ses couleurs bleu, blanc, rouge, avant que la Garde républicaine ne lance la Marseillaise, pour conclure une cérémonie dont le thème officiel était « Bienvenue en France ».

« Je n'ai pas le droit de faire des pronostics. Mais je pense qu'on va gagner », a espéré sur la chaîne télévisée TF1 le président François Hollande, ceint d'une écharpe aux couleurs de l'équipe de France. Il s'exprimait depuis les gradins du Stade de France avant le coup d'envoi de la rencontre.


(Lire aussi : En France, place au foot malgré les grèves et la menace d'attentat)

Une rencontre comptant pour le groupe A que les Bleus ont entamée dans la configuration attendue, avec Dimitri Payet titulaire dans le trio d'attaque. À la mi-temps, les deux sélections étaient à égalité (0-0). Les Français, très fébriles en début de match, ont failli encaisser un but dès la 4e minute de jeu, puis les débats se sont équilibrés. Au retour des vestiaires, Olivier Giroud a inscrit contre la Roumanie le premier but de la compétition européenne. L'attaquant d'Arsenal a devancé la sortie du gardien roumain Tatarusanu pour reprendre de la tête un centre de Dimitri Payet, à la 57e minute de jeu. Quelques minutes plus tard, le même Giroud se voyait sanctionné d'un carton jaune par l'arbitre hongrois Viktor Kassai pour un tacle sur le milieu roumain Mihai Pintilii. À la 65e minute, après une faute d'Evra, les Roumains égalisaient le score sur un penalty transformé par Stancu. Et il a fallu attendre la 89e minute pour voir Payet offrir la victoire aux Français, sur une énorme frappe du gauche en lucarne. Score final : 2-1 pour la France, pays-hôte de l'Euro, qui entame donc « son » tournoi sous de bons auspices.


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Benzema souhaite bonne chance aux Bleus sur Instagram

Karim Benzema, écarté du groupe France en raison de sa mise en examen dans l'affaire du chantage à la sex-tape visant Mathieu Valbuena, a publié hier sur son compte Instagram une photo le montrant en train de regarder le match des Bleus contre la Roumanie. Sur le cliché, la star du Real Madrid, de dos et assise dans un canapé, observe la prestation de l'équipe de France sur un écran plasma. « Bonne chance » et « force » peut-on par ailleurs lire en légende. Benzema avait créé la semaine dernière une énorme polémique en affirmant, au journal espagnol Marca, que le sélectionneur Didier Deschamps avait « cédé à la pression d'une partie raciste de la France » en ne le retenant pas pour l'Euro.

 

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