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Liban - TSL

Le procès de Badreddine se poursuit malgré l’annonce de sa mort

Dans une décision orale rendue hier, la chambre de première instance du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) a décidé la poursuite du procès des assassins présumés de Rafic Hariri, dans l'attente de plus amples informations de la part des autorités libanaises concernant la mort de l'accusé Moustapha Amine Badreddine, le responsable militaire du Hezbollah en Syrie, qui a, selon une annonce faite par le parti chiite le 13 mai dernier, succombé à un bombardement dans ce pays. Les juges estiment les éléments dont ils disposent sont insuffisants pour conclure que M. Badreddine est bel et bien décédé.
La chambre de première instance observe que des demandes d'assistance adressées par l'accusation aux autorités libanaises, et sollicitant des compléments d'informations au sujet de M. Badreddine, attendent encore une réponse.
Composée de trois juges, la chambre a rendu cette décision à la majorité, avec une opinion dissidente. Elle examinera en outre tout élément complémentaire et réévaluera les pièces déjà présentées en temps utile. Elle déposera les motifs écrits de cette décision aussitôt que possible.

Émile Aoun, nouvel avocat de Ayache
Par ailleurs, Me Émile Aoun a été désigné conseil principal de l'équipe de défense de Salim Jamil Ayache, a annoncé hier le TSL dans un communiqué.
« Par décision en date du 26 mai 2016, le chef du bureau de la défense a accepté le retrait de Me Eugene O'Sullivan comme conseil principal de l'équipe de défense de M. Ayache », poursuit le texte qui précise que Me Émile Aoun, avocat au barreau de Beyrouth, remplacera Me O'Sullivan à compter du 1er juin, soit hier.
Le procès de Salim Jamil Ayache s'était ouvert le 16 janvier 2014. Celui-ci est poursuivi et jugé par contumace devant le TSL avec trois autres personnes, dont Moustapha Badreddine, dans le cadre de l'affaire de l'assassinat de Rafic Hariri. Les deux autres sont Hussein Hassan Oneissi et Assad Hassan Sabra.
Ayache est accusé d'avoir été à la tête de l'équipe qui avait mené l'attaque contre le convoi de Rafic Hariri, le 14 février 2005. Moustapha Badreddine est quant à lui considéré comme étant le « cerveau » de l'attentat. Hussein Oneissi et Assad Sabra sont pour leur part accusés d'avoir enregistré une fausse vidéocassette, transmise à la chaîne al-Jazira, pour revendiquer le crime au nom d'un groupe fictif, « Victoire et Jihad en Grande Syrie ».

Dans une décision orale rendue hier, la chambre de première instance du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) a décidé la poursuite du procès des assassins présumés de Rafic Hariri, dans l'attente de plus amples informations de la part des autorités libanaises concernant la mort de l'accusé Moustapha Amine Badreddine, le responsable militaire du Hezbollah en Syrie, qui a, selon une...

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