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Économie - Grèce

Athènes affirme ne pas pouvoir répondre à certaines exigences de ses créanciers

Selon une source, le ministre des Finances, Euclide Tsakalotos, aurait fait savoir que parmi les conditions jugées impossibles, figurait la réforme des retraites. Alis Konstantinidis/Reuters

La Grèce a annoncé à ses créanciers internationaux qu'elle ne pouvait pas mettre en œuvre certaines mesures supplémentaires exigées en échange de nouveaux prêts dans le cadre de son plan de sauvetage, a-t-on appris hier de trois sources proches du dossier.
Cette décision, si elle se confirmait, pourrait encore retarder le déblocage de fonds dont l'État grec a besoin pour honorer des échéances de prêts du Fonds monétaire international (FMI) en juin et d'obligations de la Banque centrale européenne (BCE) en juillet, et couvrir des arriérés de paiements en augmentation constante.
Après des mois de négociations, la Grèce a signé mercredi un accord avec ses créanciers prévoyant le déblocage de 10,3 milliards d'euros (11,4 milliards de dollars) de nouveaux prêts et la promesse d'un allègement du fardeau de sa dette en 2018. Mais dans une lettre envoyée la semaine dernière aux créanciers, le ministre des Finances, Euclide Tsakalotos, a fait savoir qu'un certain nombre des conditions supplémentaires ne pourraient pas être respectées, a-t-on précisé de mêmes sources. Selon le journal Ta Nea, la lettre a été envoyée à Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques et financières, Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE, et Poul Thomsen, directeur pour l'Europe du FMI. Le ministère des Finances s'est refusé à tout commentaire dans l'immédiat.
Selon l'une des sources, certaines des nouvelles conditions jugées impossibles ont trait aux réformes des retraites. « Nous ne pouvons pas faire des modifications importantes. Mais nous procéderons aux amendements techniques qui ont été discutés. Certains d'entre eux sont judicieux », a dit à Reuters un responsable du gouvernement grec.
Par ailleurs, le service statistique grec (Elstat) a annoncé hier, dans une estimation provisoire, que le PIB de la Grèce avait reculé de 0,5 % au premier trimestre, par rapport au trimestre précédent, avec une chute de 1,4 % sur un an.

(Source : Reuters)

La Grèce a annoncé à ses créanciers internationaux qu'elle ne pouvait pas mettre en œuvre certaines mesures supplémentaires exigées en échange de nouveaux prêts dans le cadre de son plan de sauvetage, a-t-on appris hier de trois sources proches du dossier.Cette décision, si elle se confirmait, pourrait encore retarder le déblocage de fonds dont l'État grec a besoin pour honorer des...

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