Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Un tribunal militaire israélien jugera jeudi un astro-physicien palestinien

L'astro-physicien palestinien Imed Barghouthi, dont l'arrestation par Israël a suscité une vague de soutiens de chercheurs et universitaires internationaux, comparaîtra jeudi devant un tribunal militaire, a indiqué lundi un porte-parole de l'armée israélienne à l'AFP.

M. Barghouthi est détenu depuis fin avril sans charge ni procès, sous le régime extra-judiciaire de la détention administrative qui permet à l'Etat hébreu de détenir pendant des mois des suspects sans leur signifier de charge ni fournir de dossier à leurs avocats.

Le procureur qui entend maintenir Imed Barghouthi en détention a présenté dimanche des accusations et obtenu une nouvelle audience lundi, alors que quelques jours auparavant le tribunal militaire avait accepté la demande de libération de son avocat Jawad Boulos.

La défense l'astro-physicien a demandé lors de l'audience un report au 2 juin pour étudier le dossier. Le tribunal militaire a accédé à cette demande, a précisé le porte-parole de l'armée israélienne. M. Barghouthi avait été arrêté le 24 avril pour des commentaires publiés sur sa page Facebook, le procureur l'accusant d'incitation à la violence, a indiqué à l'AFP son avocat.

Agé de 52 ans et père de deux enfants, M. Barghouthi exerce comme professeur de physique dans une université de Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël. Il avait déjà été détenu durant deux mois l'année dernière, selon l'ONG le Club des prisonniers palestinien.

Sur quelque 7.000 Palestiniens détenus par Israël, plus d'un sur dix sont en détention administrative, un régime critiqué par des organisations de défense des droits de l'Homme.

L'astro-physicien palestinien Imed Barghouthi, dont l'arrestation par Israël a suscité une vague de soutiens de chercheurs et universitaires internationaux, comparaîtra jeudi devant un tribunal militaire, a indiqué lundi un porte-parole de l'armée israélienne à l'AFP.
M. Barghouthi est détenu depuis fin avril sans charge ni procès, sous le régime extra-judiciaire de la détention...