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Ban Ki-moon "déconcerté" par les spéculations sur son avenir politique en Corée

Ban Ki-moon a nié que sa visite en Corée du Sud soit une façon tater le terrain avant une éventuelle candidature à la présidentielle, mais il n'a pas démenti d'éventuelles ambitions politiques dans son pays d'origine.

Le secrétaire général de l'Onu est arrivé mercredi en Corée du Sud pour une visite de six jours qui a été dominée, dans la presse locale, par des spéculations sur sa candidature à l'élection de 2017, qui se tiendra après son départ des Nations unies.

Un communiqué dans lequel il avait laissé entendre qu'il pourrait demander des "conseils" sur son avenir politique a mis le feu au poudre, les médias locaux y voyant le signe qu'il envisageait de briguer la Maison Bleue, siège de la présidence.

Mais lundi, M. Ban s'est dit "déconcerté" par les spéculations "exagérées" sur ses propos, affirmant que sa visite n'avait aucun caractère personnel ou politique.
"J'espère que vous vous retiendrez de surinterpréter et de spéculer sur ce que j'ai fait ici", a déclaré M. Ban lors d'une conférence de presse à Gyeongju, dans le Sud. "Je suis celui qui sais le mieux ce que je prévois et il me faudra que je me décide".
Le diplomate de 71 ans n'a toutefois pas démenti formellement d'éventuelles ambitions présidentielles, ce qui devrait alimenter les spéculations dans la presse sud-coréenne jusqu'à la fin de son mandat à l'Onu.

La Corée du Sud est très fière de la carrière internationale de Ban Ki-Moon, et sa popularité s'en ressent.
De récents sondages le donnent largement gagnant d'un scrutin présidentiel, contre tous ses rivaux potentiels.
Diplomate de carrière, Ban Ki-Moon n'a jamais été encarté politiquement dans son pays, bien qu'il fut de 2004 à 2006 le ministre des Affaires étrangères du président libéral Roh Moo-Hyun.

Le parti conservateur Saenuri au pouvoir, qui a essuyé en avril une défaite électorale aussi cinglante qu'inattendue aux législatives, accueillerait très favorablement une candidature présidentielle du plus célèbre de ses diplomates.
"Le secrétaire général de l'Onu est le président du monde, M. Ban a une telle expérience et un tel réseau après dix années au plus haut poste de l'Onu", a déclaré mercredi à la radio Ahn Hong-Joon, député du Saenuri. "Il est temps que la Corée du Sud fasse bon usage de lui."

Ban Ki-moon a nié que sa visite en Corée du Sud soit une façon tater le terrain avant une éventuelle candidature à la présidentielle, mais il n'a pas démenti d'éventuelles ambitions politiques dans son pays d'origine.Le secrétaire général de l'Onu est arrivé mercredi en Corée du Sud pour une visite de six jours qui a été dominée, dans la presse locale, par des spéculations sur sa...