Le président de l'ordre des journalistes, Élias Aoun, a demandé au patron du quotidien arabophone libanais as-Safir, Talal Salmane, de patienter avant d'effectuer des licenciements, à la lumière d'informations de presse faisant état d'un renvoi prochain de plusieurs salariés du journal, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).
"J'ai abordé avec Talal Salmane les récentes informations qui font état de licenciements en série au sein du quotidien, dans les jours à venir, a déclaré M. Aoun. J'ai donc demandé à M. Salmane de patienter jusqu'au retour du ministre de l'Information, Ramzi Jreige, au Liban, avant de prendre une telle décision, sachant qu'une telle mesure afflige M. Salmane plus que toute autre personne", a-t-il ajouté. Il a rappelé que M. Jreige allait présenter en Conseil des ministres un plan de soutien à la presse écrite.
"M. Salmane m'a fait des promesses positives (...)", a conclu le président de l'ordre des journalistes.
Prévue pour le 1er avril dernier, la fermeture du quotidien libanais arabophone fondé en 1974 avait été repoussée sine die. Mais les salariés du journal vivent depuis dans l'incertitude quant à leur sort.
"J'ai abordé avec Talal Salmane les...
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