Pour la troisième fois depuis début mai, les journaliers ont organisé un sit-in au siège d’EDL. Photo Ani
Plusieurs travailleurs journaliers d'Électricité du Liban (EDL) ont occupé hier dans la matinée le 13e étage du siège du fournisseur d'électricité pour protester contre son refus d'intégrer à ses effectifs les 69 candidats ayant réussi, en avril 2015, le concours administratif mis en place par une loi d'avril 2012. Ils réclament également l'intégration de tous les journaliers aux effectifs d'EDL.
Dans un communiqué publié dans l'après-midi, les journaliers ont enfin accusé EDL de leur avoir fait « de fausses promesses » en 2014, en leur faisant miroiter « une augmentation des postes vacants » liée notamment au « lancement de projets de développement ».
Des accusations réfutées par la direction d'EDL, qui a dénoncé dans un communiqué « les pratiques » des journaliers et appelé les forces de sécurité à « y mettre un terme ».
En août 2014, la direction d'EDL avait fixé ses besoins à 897 postes au total, accessibles par concours. Jusqu'ici, seuls 356 journaliers sur un peu moins de 500 admis ont été titularisés à l'issue des différentes sessions organisées en 2015. Environ 2 000 travailleurs journaliers employés par EDL ont assuré pendant des années une partie des opérations de maintenance et de collecte des factures, sans toutefois bénéficier des mêmes garanties que les fonctionnaires réguliers.
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