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Syrie: l'envoyé de l'Onu n'envisage pas de nouveaux pourparlers avant 2 ou 3 semaines (diplomates)

L'émissaire de l'Onu en Syrie Staffan de Mistura a indiqué jeudi au Conseil de sécurité qu'il n'envisageait pas de nouveaux pourparlers de paix concernant la Syrie avant deux ou trois semaines, ont indiqué des diplomates.

M. de Mistura, qui a rendu compte de sa mission au Conseil par vidéo-conférence, a réaffirmé qu'il souhaitait toujours convoquer une nouvelle session de pourparlers le plus rapidement possible.

Mais il a souligné qu'il fallait d'abord constater des progrès dans l'application du cessez-le-feu et la livraison de l'aide humanitaire avant une reprise de ces négociations entre le gouvernement syrien et l'opposition armée.

Toujours selon des diplomates présents lors de ces consultations à huis clos, M. de Mistura a noté que le niveau général de violence avait baissé mais que dans de nombreux endroits la cessation des hostilités instaurée officiellement fin février n'existait que sur le papier.

En ce qui concerne l'accès humanitaire, a-t-il relevé, l'Onu a besoin de garanties de sécurité pour pouvoir procéder aux largages d'aide par avions envisagés.

Deux sessions de négociations intersyriennes indirectes ont déjà eu lieu à Genève sous l'égide de l'Onu. La dernière, en avril, avait été interrompue après le retrait de la délégation des rebelles, et aucune n'a débouché sur des avancées majeures.

Réuni le 17 mai à Vienne, le Groupe international de soutien à la Syrie (21 pays et trois organisations multilatérales), coprésidé par la Russie et les Etats-Unis, n'a pas réussi à fixer de calendrier pour une reprise des pourparlers de paix.

M. de Mistura a indiqué jeudi à la presse, à Genève, que de nombreux civils risquent de mourir de faim en Syrie si l'aide humanitaire ne parvient pas rapidement dans plusieurs localités.

Il a notamment cité Daraya et Mouadamiya (près de Damas et assiégées par les forces du gouvernement) ainsi que Kefraya et Foua (assiégées par les forces de l'opposition).

Depuis le début de la révolte contre le régime du président Bachar el-Assad en mars 2011, la guerre en Syrie a fait plus de 270.000 morts et jeté sur les routes des millions de personnes. La trêve est régulièrement violée depuis fin avril et les pourparlers de paix sont au point mort.

L'émissaire de l'Onu en Syrie Staffan de Mistura a indiqué jeudi au Conseil de sécurité qu'il n'envisageait pas de nouveaux pourparlers de paix concernant la Syrie avant deux ou trois semaines, ont indiqué des diplomates.
M. de Mistura, qui a rendu compte de sa mission au Conseil par vidéo-conférence, a réaffirmé qu'il souhaitait toujours convoquer une nouvelle session de pourparlers le...