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Loi électorale: les commissions mixtes toujours au point mort

Le vice-président de la Chambre des députés, Farid Makari, a annoncé jeudi que la réunion des commissions conjointes chargées d'examiner la loi électorale a été remise à jeudi prochain. La réunion a été ajournée en raison d'un défaut de quorum après le retrait du député Ali Ammar. Aucune avancée ne semble avoir été accomplie.

"Le débat a porté sur la loi basée sur le système mixte (un mélange entre le système proportionnel et majoritaire, ndlr ) et la loi basée sur la proportionnelle majoritaire. Nous nous sommes mis d'accord de ne pas réétudier le mécanisme choisi pour débattre de la loi électorale", a-t-il indiqué à la presse depuis le Parlement. 

Avant lui, le député du Hezbollah Ali Fayad a pris la parole pour assurer son attachement à la loi basée sur un système proportionnel total. " Nous voulons la poursuite du débat portant sur la loi mixte et nous resterons impliqués jusqu'au bout pour aboutir à une loi qui représente les aspirations des Libanais, a-t-il précisé. Si nous voulons obtenir un résultat il faut qu'il soit dans l'intérêt du pays et non d'une partie", a encore dit M. Fayad.

Interrogé par les journalistes sur le retrait du député Ali Ammar de la réunion des commissions, M. Fayad a précisé que M. Ammar "s'est retiré en raison de l'ordre du jour".

Le député du Courant patriotique libre, Alain Aoun, a brièvement pris la parole pour affirmer que "la seule solution pour aboutir à une loi électorale est de s'entendre sur des critères unifiés quel que soit le résultat". 

Ahmad Fatfat, député du Courant du Futur a ensuite pris la parole pour répondre aux propos du Secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Ce dernier, qui s'exprimait à l'occasion du 16ème anniversaire de la libération du Liban-Sud, a appelé à un dialogue portant sur la présidentielle. "Ce que Hassan Nasrallah veut c'est de nommer (le chef du bloc du Changement et de la réforme) Michel Aoun en tant que président, a assuré M. Fatfat. Il ne veut pas élire un président de manière démocratique". Concernant la loi électorale, M. Fatfat a affirmé que "la loi électorale est une loi politique dans le monde entier et surtout au Liban mais nous devons veiller à garantir la justice dans la représentation et c'est ce que nous faisons".

Georges Adwan, membre des Forces libanaises, a ensuite pris la parole pour mettre en garde contre la loi de 1960 (le texte actuel). "Le retour à la loi de 1960 est un crime à l'encontre des Libanais", a-t-il lancé.

Le vice-président de la Chambre des députés, Farid Makari, a annoncé jeudi que la réunion des commissions conjointes chargées d'examiner la loi électorale a été remise à jeudi prochain. La réunion a été ajournée en raison d'un défaut de quorum après le retrait du député Ali Ammar. Aucune avancée ne semble avoir été accomplie.
"Le débat a porté sur la loi basée sur le...