Zouk Mikael 2016 sera résolument lyrique

C'est au cœur de la ville pittoresque de Zouk Mikael que se tiendra les 12 et 21 juillet le Festival international de Zouk Mikael. L'événement, spectacle culturel majeur de la région, a été présenté hier lors d'une conférence de presse qui a réuni le ministre de la Culture Rony Arayji, le ministre du Tourisme Michel Pharaon, la directrice générale du ministère Nada Sardouk, la présidente du festival Zalfa Boueiz ainsi que le directeur du Conservatoire national libanais Walid Moussallem. Deux spectacles prévus au programme (voir par ailleurs) seront accompagnés respectivement par l'orchestre philharmonique libanais conduit par Gareth Jones et par l'orchestre national oriental libanais dirigé par André el-Hajj. Selon Michel Pharaon, le festival est un événement culturel à part entière, et non pas seulement une manifestation artistique. En effet, si la ville accueille le festival, celui-ci en retour éclaire son histoire festive et son héritage préservé.
La célébration s'ouvrira le 12 juillet avec le ténor Joseph Calleja, le baryton Bryn Terfel et Monica Yunus, ambassadrice internationale du festival, reconnue pour sa voix à la pureté cristalline. Le 21 juillet, c'est le virtuose Jihad Akl, magicien du violon et envoûteur des foules, qui clôturera la danse.
Les derniers mots reviennent à Rony Arayji : « Les lumières du Festival de Zouk Mikael éclaireront juillet. »

Programme

12 juillet : Joseph Calleja, Bryn Terfel et Monica Yunus, accompagnés par l'orchestre national philharmonique libanais.
21 juillet : Jihad Akl, accompagné par l'orchestre national oriental libanais.

Trois questions à Zalfa Boueiz

Quels sont l'esprit et les valeurs du Festival de Zouk ?
Le Festival de Zouk Mikael a toujours voulu être un lieu de rencontre et d'échange, culturel et artistique, accessible à tous, Libanais et touristes confondus. D'où le maintien d'un prix des billets raisonnable, même pour les concerts internationaux de très haut standard. D'autre part, le Festival de Zouk s'est également positionné comme une plate-forme pour favoriser le lancement des jeunes talents libanais afin de leur ouvrir la voie vers la mondialité. Le CD Naseej de Mike Massi, Sary et Ayad Khalifé, produit et lancé à Zouk et applaudi dans le monde, en est un exemple vivant.

Si vous deviez participer personnellement à l'un des spectacles que vous programmez cette année, ce serait lequel et pourquoi ?
Cette année, j'aurais tellement aimé accompagner le ténor Joseph Calleja, le baryton Bryn Terfel et la soprano Monica Yunus en chantant auprès d'eux. J'ai toujours rêvé de chanter. Ma voix m'a fait défaut, mais j'apprécie beaucoup l'art musical et le chant.

Concernant les subventions et les taxes de l'État, qu'avez-vous à dire aux responsables ?
Les taxes sont très lourdes vu les dépenses multiples à la charge du festival. Sans compter le fait que les subventions de l'Éyat arrivent toujours en retard, ce qui nous met dans une situation critique d'endettement. Je voudrais saluer vivement les efforts des ministres du Tourisme et de la Culture pour leur soutien, ainsi que tous nos sponsors ; sans leur support, nous n'aurions pas pu poursuivre notre mission et maintenir le niveau artistique requis.

Pour mémoire
Broadway, ou presque, en plein Kesrouan