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Attentat rue des Rosiers: Amman va réexaminer une demande d'extradition vers Paris

La Cour de cassation d'Amman a annulé une décision rejetant l'extradition vers la France du cerveau présumé de l'attentat de la rue des Rosiers, à Paris, en 1982, renvoyant le dossier en première instance, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

Un tribunal de première instance d'Amman avait rejeté fin octobre l'extradition du Jordanien d'origine palestinienne, Souhair Mouhamed Hassan Khalid al-Abassi, alias Amjad Atta, présenté comme le cerveau de cette attaque contre un restaurant juif qui avait fait six morts. Cette décision avait été validée en appel avant d'être annulée en avril par la cour de cassation, a précisé la source judiciaire.

La justice française avait émis en 2015 quatre mandats d'arrêts internationaux contre des membres présumés du commando ayant mené l'attentat dont Hassan Khalid al-Abassi, 62 ans, et un autre suspect, lui aussi Jordanien d'origine palestinienne, Nizar Tawfiq Mussa Hamada.

La justice jordanienne avait également décidé en première instance de ne pas remettre M. Hamada, 54 ans, "en raison du dépassement du délai de prescription". Cette décision avait été annulée en avril par la cour d'appel, a ajouté la source judiciaire.

Les demandes d'extradition des deux suspects ont été ainsi renvoyées en première instance, selon la même source. "La cour de cassation a estimé que le tribunal de première instance et la Cour d'appel n'ont pas vérifié l'accord d'extradition signé entre le royaume et la France", entré en vigueur en août 2015, a-t-on ajouté.

La Jordanie n'accepte que très rarement d'extrader ses citoyens vers d'autres pays.
En plus des deux Jordaniens, la justice française recherche Mahmoud Khader Abed Adra, alias "Hicham Harb", 59 ans, qui vit en Cisjordanie, un territoire palestinien occupé par Israël, et Walid Abdulrahman Abou Zayed, alias "Souhail Othman", 56 ans, qui vit en Norvège.

La Cour de cassation d'Amman a annulé une décision rejetant l'extradition vers la France du cerveau présumé de l'attentat de la rue des Rosiers, à Paris, en 1982, renvoyant le dossier en première instance, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Un tribunal de première instance d'Amman avait rejeté fin octobre l'extradition du Jordanien d'origine palestinienne, Souhair Mouhamed Hassan...