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Liban - Hezbollah

« Nous poursuivrons la bataille aux côtés du régime syrien », martèle Kaouk

Le représentant du guide suprême iranien en Syrie, Abou Fadl Attabatabaï, et le vice-président du conseil exécutif du Hezbollah, le cheikh Nabil Kaouk, assis à côté de Adnane Badreddine et Ali Badreddine, frère et fils de Moustahaa Badreddine, au cours d’une cérémonie à la mémoire du commandant militaire du parti chiite à Sitt Zeinab, près de Damas Photos AFP/Hezbollah

Le vice-président du conseil exécutif du Hezbollah, le cheikh Nabil Kaouk, a réaffirmé hier la poursuite de l'engagement de son parti dans la guerre syrienne aux côtés du régime de Bachar el-Assad.
Le cheikh Kaouk s'est exprimé dans le haut lieu de pèlerinage chiite de Sitt Zeinab, près de Damas, lors d'une cérémonie à la mémoire du chef militaire de Hezbollah, Moustapha Badreddine, et en présence du représentant en Syrie du guide suprême iranien, Ali Kamenei, du représentant du chef du gouvernement syrien, ainsi que d'officiers syriens et palestiniens, et des membres de la famille du combattant assassiné.
« Notre participation à la guerre contre les bandes takfiristes est un devoir national et moral, et représente une nécessité stratégique pour la protection du Liban, de la Syrie, de la région et de la oumma », a déclaré Nabil Kaouk, soulignant que son parti « demeurera aux côtés de l'armée arabe syrienne pour poursuivre, avec volonté et détermination, le combat contre le terrorisme takfiriste et l'ennemi israélien ».
« Il est naturel que le meurtre de Moustapha Badreddine ait constitué une demande et un objectif israéliens et takfiristes, le passé de notre martyr étant riche en victoires contre Israël et le takfirisme », a-t-il encore avancé, assurant que ses deux ennemis « ne gagneront pas le pari du recul » du Hezbollah en Syrie, et qu'au contraire, après le meurtre de son commandant, le parti « poursuivra la bataille jusqu'à la victoire ».

Naïm Kassem
Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem, a réitéré quant à lui les affirmations de son parti selon lesquelles ce n'est pas Israël qui a assassiné Moustapha Badreddine.
« Si Israël était l'auteur du meurtre du martyr Moustapha Badreddine, nous l'aurions annoncé, sans tenir compte des résultats qui en auraient découlé », a déclaré le cheikh Kassem dans un entretien avec un groupe de journalistes. Il répondait ainsi aux allégations selon lesquelles le Hezbollah ne veut pas accuser Israël pour ne pas s'embarrasser d'une riposte contre l'État hébreu.
Le cheikh Kassem a toutefois indiqué que le Hezbollah « fait face à un projet unique américano-israélo-saoudien, soulignant que le parti » a identifié l'organisation responsable du meurtre sur base de l'enquête qui a été effectuée et à travers les débris de l'obus qui avait été lancé.

Le vice-président du conseil exécutif du Hezbollah, le cheikh Nabil Kaouk, a réaffirmé hier la poursuite de l'engagement de son parti dans la guerre syrienne aux côtés du régime de Bachar el-Assad.Le cheikh Kaouk s'est exprimé dans le haut lieu de pèlerinage chiite de Sitt Zeinab, près de Damas, lors d'une cérémonie à la mémoire du chef militaire de Hezbollah, Moustapha Badreddine,...

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