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Moyen Orient et Monde - Syrie

Au moins 13 civils tués dans une frappe du régime

Un convoi d'aide humanitaire est entré, hier, à Harasta, dans la banlieue de Damas.

Le premier convoi humanitaire arrivé le 22 avril dernier dans la ville de Rastane, province de Homs, assiégée depuis 4 ans. Mahmoud Taha/AFP

Au moins 13 membres d'une même famille, dont huit enfants, ont été tués, hier, par une frappe aérienne de l'armée syrienne sur Rastane, ville assiégée par le régime, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Rastane est un des derniers bastions rebelles dans la province centrale de Homs, contrôlée en grande majorité par le régime du président Bachar el-Assad. Il y a trois semaines, des convois humanitaires avaient pu rallier Rastane et ses environs, et l'aide avait pu être livrée à environ 120 000 personnes.
Hier, un autre convoi d'aide humanitaire a pu entrer dans une ville de la banlieue de Damas contrôlée par les rebelles et assiégée par les forces du régime syrien, a annoncé le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Cette aide est la première que réussit à faire entrer le CICR en quatre ans dans Harasta, dans la Ghouta orientale, un bastion rebelle encerclé par le régime depuis la mi-2013. Le convoi était composé de 29 camions chargés de nourriture, de médicaments et d'équipements scolaires destinés aux quelque 10 000 personnes demeurant à Harasta, a indiqué le porte-parole du CICR en Syrie, Pawel Krzysiek. « Pour le CICR, c'est la première aide délivrée dans cette zone depuis 2012 », a-t-il précisé. Le mois dernier, l'envoyé spécial de l'Onu pour la Syrie, Staffan de Mistura, avait cité Harasta comme l'une des villes ayant un besoin urgent d'aide internationale.

À condition de ne pas tarder...
Sur le plan diplomatique, l'émissaire de l'Onu pour la Syrie, Staffan de Mistura, s'est montré optimiste, hier, sur la possibilité d'une reprise des pourparlers à Vienne, à condition cependant de ne pas tarder. « Je peux dire au peuple syrien et à la communauté internationale que nous pouvons relancer les pourparlers, parce qu'il est clair qu'il n'y a pas de solution militaire », a-t-il déclaré à la presse. « Mais il faut le faire bientôt, pas plus tard, sinon nous allons perdre notre élan », a-t-il ajouté, soulignant que le mois du jeûne du ramadan commençait le 6 juin « dans cette partie du monde ». Le processus international en cours depuis plusieurs mois pour mettre fin au conflit syrien s'est fixé trois objectifs : cessez-le-feu permanent, accès à l'aide humanitaire garanti, mise en place de la transition politique. La veille, les grandes puissances réunies dans la capitale autrichienne pour sauver ces pourparlers, interrompus en avril, n'avaient pas réussi à avancer de calendrier. Elles s'étaient contentées de réaffirmer leur volonté d'un cessez-le-feu durable en Syrie, où la trêve est régulièrement violée depuis fin avril. Mais « il y a de l'espoir », a insisté M. de Mistura, malgré la lenteur du processus.
(Source : AFP)

Au moins 13 membres d'une même famille, dont huit enfants, ont été tués, hier, par une frappe aérienne de l'armée syrienne sur Rastane, ville assiégée par le régime, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Rastane est un des derniers bastions rebelles dans la province centrale de Homs, contrôlée en grande majorité par le régime du président Bachar el-Assad. Il...

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