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Maroc: des salafistes réclament la réouverture de l'enquête sur les attentats de Casablanca en 2003

D'anciens détenus salafistes marocains se sont rassemblés lundi devant le Parlement à Rabat pour réclamer la réouverture de l'enquête relative aux attentats de Casablanca en 2003, accusant le gouvernement de "fuir ses responsabilités."

Environ 150 ex-détenus salafistes et leurs familles ont manifesté à l'appel du "comité pour la défense des détenus islamistes" pour demander la réouverture de l'enquête sur les attentats de Casablanca qu'ils décrivent comme "le plus grand mensonge qu'aient connu les Marocains".
Ce rassemblement intervient 13 ans jour pour jour après la vague d'attentats suicide ayant meurtri Casablanca le 16 mai 2003, coûtant la vie à 33 personnes. Dans la foulée, les autorités marocaines avaient arrêté plus de 8000 personnes et plus d'un millier avaient écopé de différentes peines, dont 17 de la peine capitale.

"Nous réclamons l'ouverture d'une enquête transparente et impartiale sur les évènements du 16 mai", a déclaré à l'AFP le coordinateur du comité Oussama Boutaher. Nous demandons au Premier ministre Abdelilah Benkirane de répondre à cette demande qu'il avait lui-même formulé lorsqu'il était dans l'opposition (...)".
Le gouvernement "a fui ses responsabilités concernant notre cause", accusent les ex-détenus rassemblés lundi.

D'autres Marocains condamnés dans le sillage des attentats croupissent encore en prison.
"Nous attendons encore la libération de nos maris et de nos fils" dont certains sont détenus dans des prisons situées à des centaines de kilomètres de leurs familles, a pour sa part déploré la porte-parole du comité, Moussaid Hasna.

A l'occasion du 40e anniversaire de la Marche verte le 6 novembre 2015, le roi Mohammed VI avait gracié 37 salafistes.
En 2011, le roi avait permis la libération de 196 détenus condamnés pour des affaires de terrorisme, dont quatre influents salafistes.

D'anciens détenus salafistes marocains se sont rassemblés lundi devant le Parlement à Rabat pour réclamer la réouverture de l'enquête relative aux attentats de Casablanca en 2003, accusant le gouvernement de "fuir ses responsabilités."
Environ 150 ex-détenus salafistes et leurs familles ont manifesté à l'appel du "comité pour la défense des détenus islamistes" pour demander la...