L'Egypte a rouvert jeudi pour 48 heures sa frontière avec la bande de Gaza après l'avoir fermée pendant près de trois mois, offrant un bref répit aux Palestiniens souhaitant s'y rendre.
La fermeture du terminal de Rafah et la destruction des tunnels conjugués aux restrictions imposées par Israël ont contribué à détériorer les conditions de vie des quelque 1,9 million de Palestiniens qui vivent dans l'enclave dirigée par le Hamas.
Le gouvernement égyptien ne cache pas son hostilité à l'égard du mouvement islamiste, qu'il accuse de soutenir la rébellion dans le nord du Sinaï, ce que réfute le Hamas.
Une trentaine de milliers de gazaouis sont inscrits sur une liste d'attente dans l'espoir de franchir le poste-frontière de Rafah. Seuls quelques milliers d'entre eux, des malades, des étudiants et des détenteurs de permis de séjour dans des pays tiers, pourront se rendre en Egypte mercredi et jeudi.
"J'ai dû attendre plusieurs mois pour avoir une chance de faire un dépistage du cancer au Caire", explique Oumm Ahmed, un Gazaoui de 55 ans, qui prie l'Egypte de rouvrir la frontière une bonne fois pour toute.
L'ambassade palestinienne au Caire a expliqué que l'Egypte a accepté de rouvrir sa frontière à la demande du président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, qui a rencontré le président égyptien Abdel Fattah al Sissi cette semaine.
Israël a annoncé la semaine dernière qu'un autre point de passage serait rouvert pour permettre la reprise des échanges commerciaux, ce qui pourrait augurer d'une levée progressive du blocus imposé à la bande de Gaza depuis 2007.
La fermeture du terminal de Rafah et la destruction des tunnels conjugués aux restrictions imposées par Israël ont contribué à détériorer les conditions de vie des quelque 1,9 million de Palestiniens...
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