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Moyen Orient et Monde - Élections US

Trump s’en prend violemment à Clinton et vise ses votants

Le candidat républicain a accusé l'ex-Première dame d'avoir été « complice » des infidélités conjugales de son mari Bill.

Donald Trump a accusé l’ex-Première dame d’avoir été « complice » des infidélités conjugales de son mari Bill.

Le probable candidat républicain à la Maison-Blanche, Donald Trump, a adopté un nouvel angle d'attaque controversé contre sa rivale démocrate Hillary Clinton, en accusant l'ex-Première dame d'avoir été « complice » des infidélités conjugales de son mari Bill.
De telles affirmations visant Hillary « font partie du jeu » à partir du moment où le couple Clinton s'affiche ensemble dans la campagne présidentielle, a justifié le milliardaire populiste, dans une interview diffusée hier par ABC. « Elle est mariée à un homme qui a été le pire agresseur de femmes dans l'histoire de la politique. Elle est mariée à un homme qui a fait souffrir beaucoup de femmes », avait auparavant déclaré samedi l'homme d'affaires, dans l'État de Washington. « Et Hillary a été complice, elle a traité ces femmes de façon effroyable, avait poursuivi le candidat. Et certaines de ces femmes ont été dévastées, non pas par lui, mais par la façon dont elle les a traitées, elle ! » Le magnat de l'immobilier avait lancé des accusations similaires dans un meeting vendredi soir dans l'État voisin de l'Oregon. Hillary Clinton « a été une complice extrêmement méchante » dans les liaisons extramaritales de Bill, avait-il insisté. En déclenchant ainsi une des polémiques dont il est coutumier, M. Trump est parvenu une nouvelle fois à conforter sa domination médiatique, les télévisions et les réseaux sociaux reprenant à l'envi ses déclarations durant le week-end. « Je ne vais pas tomber dans une campagne de caniveau. Je vais mener une campagne basée sur les questions qui se posent », a de son côté promis Hillary Clinton, dans un entretien à CBS diffusé hier.
« Je n'ai pas vraiment l'impression de faire campagne contre Donald Trump. J'ai le sentiment de faire campagne selon ma vision pour ce pays », a-t-elle ajouté.

« Danger public »
Sur un autre plan, Donald Trump a estimé qu'il n'avait pas l'obligation d'unir autour de lui le parti, au sein duquel il suscite un important rejet, car il va prendre des millions de voix aux Démocrates. « Doit-il vraiment être unifié ? » a lancé le seul candidat républicain encore en lice. « En fait, je ne pense pas », a-t-il répondu, admettant : « Je suis très différent de tous ceux, sans doute, qui ont été candidats. » « Je pense que ce serait mieux s'il (le Parti républicain) était unifié, je pense que ce serait... qu'il y aurait quelque chose de bon là-dedans. Mais je ne pense pas qu'il doive vraiment être unifié au sens traditionnel », a développé le candidat, controversé dans son propre camp. Un nombre grandissant de responsables républicains de premier rang ont rejoint, depuis sa victoire dans l'Indiana mardi et l'abandon de ses deux derniers rivaux, le mouvement « Tout sauf Trump », notamment le candidat à l'élection présidentielle de 2012 Mitt Romney et les deux derniers présidents républicains, George W. Bush et son père George H. W. Bush.
Un autre groupe « Les conservateurs contre Trump » est officiellement en quête d'un « candidat acceptable » pour contrer Donald Trump et Hillary Clinton. « Nous ne menons pas ce combat pour l'âme et le cœur du Parti républicain. Nous menons cette bataille pour l'avenir de notre pays », ont-ils déclaré dans un communiqué. Le milliardaire estime qu'il n'a pas besoin du soutien de l'appareil du parti car il entend rallier à lui des électeurs traditionnellement démocrates. « Je vais aller sur le terrain et je vais prendre des millions de personnes aux Démocrates », a-t-il affirmé. « Je vais obtenir le vote des gens de Bernie (Sanders), parce qu'ils m'aiment sur le commerce », a-t-il ajouté, en référence à l'ultime candidat démocrate encore en lice pour tenter d'empêcher la favorite Hillary Clinton de remporter les primaires du camp adverse.
(Source : agences)

Le probable candidat républicain à la Maison-Blanche, Donald Trump, a adopté un nouvel angle d'attaque controversé contre sa rivale démocrate Hillary Clinton, en accusant l'ex-Première dame d'avoir été « complice » des infidélités conjugales de son mari Bill.De telles affirmations visant Hillary « font partie du jeu » à partir du moment où le couple Clinton s'affiche ensemble...

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