Le chef du Courant du Futur, Saad Hariri, a été reçu vendredi matin à Bkerké par le patriarche maronite Béchara Raï. Les deux hommes ont abordé le dossier de la vacance à la présidence de la République, ainsi que l'échéance municipale qui débutera dimanche à Beyrouth et dans la Békaa.
"Nous avons toujours tenu à respecter la parité entre musulmans et chrétiens", a affirmé Saad Hariri, lors d'un point de presse à l'issue de la rencontre, en allusion aux municipales. Le leader sunnite a élaboré la "Liste des Beyrouthins", composée de 24 candidats cautionnés par les forces politiques traditionnelles.
Par ailleurs, M. Hariri a précisé avoir insisté avec le patriarche Raï sur "la nécessité de mettre un terme à la vacance à la présidence". Le poste est vacant depuis le 25 mai 2014. "Il y a deux candidats (le chef des Marada, Sleiman Frangié, soutenu par M. Hariri, et le fondateur du Courant patriotique libre, Michel Aoun, soutenu par le chef des Forces libanaises Samir Geagea et le Hezbollah, ndlr) et nous devons nous rendre au Parlement pour élire l'un d'eux. Nous féliciterons le gagnant, quel qu'il soit", a assuré l'ancien Premier ministre. Un troisième candidat, Henri Hélou, est soutenu par le chef druze, Walid Joumblatt.
Et M. Hariri d'ajouter : "tout le monde veut que nous élisions un président, mais le problème c'est que les Libanais ne le font pas. Ne pas se rendre au Parlement est une mascarade qui fait fi de la Constitution. Que personne ne nous dise que s'absenter des séances électorales est un droit constitutionnel. Et ceux qui sont absents de ces séances sont les députés du Hezbollah".
"Nous avons toujours tenu à respecter la parité entre musulmans et chrétiens", a affirmé...
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