La vice-présidente de la Fondation al-Walid ben Talal, l'ancienne ministre Leila Solh Hamadé, a parrainé récemment le Forum des spécialisations et des métiers, organisé à l'intention de jeunes malentendants par le Bureau libanais de recherche sur la surdité (BLRS), à l'occasion de la Semaine arabe de la surdité. Un événement qui se tient pour la seconde année consécutive, en présence de professionnels, de malentendants adultes qui partagent leurs expériences, d'universitaires...
Dans son mot, Viviane Matar Touma, présidente du BLRS, psychologue clinicienne et professeure à l'Université Saint-Joseph, a insisté sur la liberté intellectuelle, le droit au travail, l'indépendance et la confiance en soi, que ces jeunes sourds doivent acquérir auprès de leurs proches. Mme Touma a également évoqué l'unification de la langue des signes, une nécessité à un niveau national. La présidente du BLRS a en outre souligné que le plus important « reste le respect de la différence ».
Pour sa part, Mme Solh a salué l'initiative du BLRS qui abolit les distances et unifie les visions autour des nouveaux concepts pédagogiques et académiques. Elle a déploré qu'au Liban « la justice sociale soit en recul, la Sécurité sociale lacunaire, l'intégration scolaire absente et le droit à l'emploi, dans les secteurs public et privé, inexistant ». Abondant dans le même sens que Mme Touma, la vice-présidente de la Fondation al-Walid ben Talal a elle aussi appelé à l'élaboration d'une langue des signes unifiée, qui sortirait ces jeunes de l'isolement dont ils pourraient souffrir.
Liban - Associations
Leila el-Solh parraine la journée d’orientation du BLRS pour les enfants sourds
OLJ / le 06 mai 2016 à 00h00
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