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Économie - Arabie saoudite

Riyad promet plus d’investissements au Soudan

Le ministre soudanais des Mines, Mohammad al-Karouri (à droite) et le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, se sont rencontrés hier. Mohammad Nureldin/Reuters

Le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, a promis, hier à Khartoum, d'accroître les investissements au Soudan, un pays qui s'est récemment rapproché du royaume sunnite.
Pendant des années, le régime islamiste du Soudan a entretenu des relations étroites avec l'Iran chiite, le rival régional de l'Arabie saoudite. Mais Khartoum s'est rapproché dernièrement du riche royaume pétrolier et a annoncé l'année dernière qu'il participerait à la coalition dirigée par Riyad, qui combat au Yémen les rebelles chiites proches de l'Iran.
À son arrivée dans la capitale soudanaise, M. Nouaïmi a expliqué aux journalistes que son pays cherchait à « faire des investissements dans la région ».
« Au Soudan, nous allons concentrer nos investissements dans le secteur minier », a-t-il précisé, avant d'aller rencontrer le ministre soudanais des Mines, Mohammad al-Karouri, puis le président, Omar el-Béchir.
L'un des principaux dossiers évoqué lors de cette visite concerne un projet d'exploitation minière offshore – datant de 2012 – dans la mer Rouge, le long de la frontière maritime entre les deux pays, qui vise à extraire du zinc, du cuivre, de l'argent et même de l'or.
Lors d'une conférence de presse, M. Nouaïmi a indiqué que l'extraction minière devrait commencer « dans quatre ans ». Selon certains médias, les réserves de minerais atteindraient 100 millions de tonnes.
Le président Béchir fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale pour crimes contre l'humanité, crimes de guerre et génocide au Darfour, une région de l'ouest du pays en proie à des violences depuis 2003. Mais l'Arabie saoudite a maintenu ses relations malgré ces accusations et plusieurs ministres du royaume l'ont rencontré. Selon des analystes, le resserrement des relations profite aux deux pays, Khartoum souhaitant sortir de son isolement international et Riyad cherchant des occasions pour investir dans des secteurs autres que le pétrole.
L'économie soudanaise est durement affectée depuis 1997 par un embargo américain sur le commerce en raison de violations des droits de l'homme et de ses liens présumés avec le terrorisme.
(Source : AFP)

Le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, a promis, hier à Khartoum, d'accroître les investissements au Soudan, un pays qui s'est récemment rapproché du royaume sunnite.Pendant des années, le régime islamiste du Soudan a entretenu des relations étroites avec l'Iran chiite, le rival régional de l'Arabie saoudite. Mais Khartoum s'est rapproché dernièrement du riche royaume...

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