Le secrétaire général adjoint des Nations unies aux Affaires politiques Jeffrey Feltman rendra compte aux 15 pays membres de la situation dans cette grande ville du nord de la Syrie où les Etats-Unis et la Russie s'efforcent de négocier une trêve.
Moscou a déclaré mardi espérer un cessez-le-feu "dans les prochaines heures", tandis que le secrétaire d'Etat américain John Kerry a menacé le président syrien Bachar al-Assad de "répercussions" s'il ne respecte pas une nouvelle trêve à Alep, actuellement en cours de discussions.
Alep est "une ville-martyre qui est le centre de la résistance au (président syrien) Bachar" al-Assad, a souligné l'ambassadeur français auprès des Nations unies François Delattre, expliquant que la ville "est à la Syrie ce que Sarajevo était à la Bosnie".
"Les enjeux (autour d'Alep) sont énormes", a-t-il estimé auprès de journalistes.
L'ambassadeur britannique Matthew Rycroft avait lui aussi réclamé une réunion du Conseil, soulignant "qu'Alep brûle" et qu'il s'agit d'un dossier relevant "de la plus haute priorité".
Plus de 270 personnes ont été tuées à Alep, deuxième ville syrienne, depuis la reprise des hostilités le 22 avril.
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