Le chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, ne s'opposerait pas à l'élection du fondateur du Courant patriotique libre, Michel Aoun, à la présidence de la République, si son rival Sleiman Frangié, chef du courant Marada, se retirait de la course.
"Je ne suis pas opposé à l'élection de Michel Aoun si l'intérêt national le requiert et si Sleiman Frangié se retire de la course", a fait savoir le leader druze dans un entretien au site Elaph, publié samedi.
Le chef du PSP a estimé que "ce qui compte, c'est de mettre un terme à la vacance à la magistrature suprême". Le candidat de M. Joumblatt est le député Henri Hélou. Le chef druze a estimé que M. Hélou a autant de chance d'accéder au palais de Baabda que M. Frangié. "Tout dépend des circonstances politiques qui ne sont pas mûres pour l'instant", a-t-il dit.
Le Liban est sans président depuis le 25 mai 2014. Les deux candidats favoris pour le moment sont Michel Aoun et Sleiman Frangié, tous deux issus de la coalition du 8 Mars. Leurs relations se sont refroidies ces derniers temps. M. Aoun a reçu le soutien officiel du Hezbollah et du chef des Forces libanaises, Samir Geagea. M. Frangié est, lui, soutenu par le chef du Courant du Futur, Saad Hariri.
"Je ne suis pas opposé à l'élection de Michel Aoun si l'intérêt national le requiert et si Sleiman Frangié se retire de la...
Les plus commentés
Politique
Bassil : Je ne veux pas être candidat à la présidence
Liban-Sud
Le comportement des miliciens du Hezbollah met Rmeich en ébullition
Éclairage
Les Nasrallah, une « famille parfaite » au service de la « résistance »