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Liban - Interview

Bonne à « L’OLJ » : Hollande plaide pour un compromis et le Hezbollah doit en faire partie

L'ambassadeur de France Emmanuel Bonne dresse le bilan de la visite « d'amitié » du président François Hollande au Liban la semaine dernière. Cet acte de présence accueilli favorablement par les partis libanais aurait notamment pour effet d'inciter la communauté internationale à régler la crise locale préalablement à la résolution des conflits régionaux. Encore faut-il que les interlocuteurs libanais comprennent l'urgence d'un compromis intérieur, et l'insuffisance à elle seule de la garantie internationale à la stabilité du pays.

L’ambassadeur de France, Emmanuel Bonne, répondant aux questions de notre collègue Sandra Noujeim.

Quelle a été l'utilité de la visite de François Hollande ?
Comme l'a annoncé le président Hollande, sa visite au Liban est une visite d'amitié et de solidarité. Voyant la crise se prolonger, il ne voulait pas qu'il soit dit que la France abandonnait le Liban. Il a donc cherché d'abord à dire que la France est là et n'oublie pas le Liban. Ce premier message est important car beaucoup de Libanais se plaignent qu'on oublie le Liban : le président a voulu démentir cette impression.
En termes pratiques, cela signifie que cette visite est le point de départ d'une nouvelle séquence diplomatique : nous allons travailler à aider le Liban à régler ses problèmes. C'est-à-dire que la France va travailler avec tous ceux qui ont une influence ici, non seulement pour résoudre la crise politique et institutionnelle dans le respect de la souveraineté du Liban, mais aussi pour aider le Liban à faire face concrètement aux défis qu'il affronte.

Quelle est la spécificité de cette nouvelle séquence diplomatique ?
Elle n'est pas nouvelle pour ce qui est de l'appui français au Liban, cet appui ayant toujours existé, mais en ce qu'elle incite les partis libanais et la communauté internationale à aborder sous un nouvel angle la situation du Liban. À la communauté régionale et internationale, nous voulons faire la démonstration que le Liban constitue un point de départ important pour calmer les violences dans la région. Cela doit se traduire, comme l'a annoncé le président Hollande, par une action de notre ministre des Affaires étrangères, qui viendra prochainement au Liban et approchera par ailleurs un certain nombre de ses collègues sur la question. Nous avancerons dans le cadre du Groupe international de soutien avec un seul objectif, qui sera que la communauté internationale donne clairement la priorité au Liban.
Aux partis libanais, le président a voulu souligner la possibilité de trouver une solution et d'aller vers un dialogue et un compromis politique, qui profiteraient à l'ensemble de la région. C'est un message clair qu'il a adressé à partir de la Résidence des Pins : les partis libanais doivent trouver les voies d'un compromis, plutôt que d'un consensus, dans la mesure où le consensus implique qu'un accord unanime soit obtenu autour d'une solution, ce qui est impossible aussi bien au Liban qu'en France. Le compromis, en revanche, suppose une entente sur l'essentiel, avec le respect des intérêts essentiels de chaque parti.
En outre, le compromis que le président Hollande a proposé s'articule sur trois points fondamentaux : l'élection d'un président qui sera celui des Libanais, la formation d'un gouvernement d'unité nationale et l'élection d'un Parlement où chaque partie serait justement représentée (il parle de juste représentation de tous sans évoquer spécifiquement l'élaboration d'une nouvelle loi électorale).

 

(Pour mémoire : La tournée de Hollande dans la Békaa, ou « l’action concrète de la France » dans un pays oublié)

 

Il ne s'agissait donc pas d'une visite par défaut ?
Ce n'est ni par obligation (dans le prolongement de la tradition diplomatique française) ni par défaut (après l'annulation de sa visite à Oman, comme le lui a demandé L'Orient-Le Jour) que le président Hollande s'est arrêté ici dans le cadre de sa tournée régionale. Les préparatifs de sa visite avaient commencé plusieurs semaines déjà avant son arrivée. En outre, il aurait pu ne pas se rendre à Beyrouth : ayant déjà visité le Liban en 2012, il aurait pu considérer que cela suffisait et qu'il ne reviendrait que lorsqu'un président serait élu. Le plus facile pour lui aurait été de ne pas se rendre au Liban. Il n'y avait aucun confort pour lui dans son passage. Il s'agit d'une visite courageuse. Il est venu s'exposer. Parce qu'il est l'ami du Liban et veut travailler pour ce pays.
Connaissant bien le Liban dont il suit la situation de près, il est conscient que le pays se sent isolé. Il était soucieux de dire que ce n'est pas le cas. C'est en connaissance de cause qu'il a effectué une visite qui n'est pas une visite d'État. Tout le protocole de la visite a été organisé de manière à souligner l'absence d'un chef de l'État libanais : nous n'avons pas voulu éviter le problème, mais le souligner. Vous avez pu constater qu'il n'y a pas eu d'honneurs rendus à l'aéroport – afin que personne ne nous reproche justement d'ignorer l'absence de président. Nous n'avons pas eu non plus de dîner à l'invitation du président du Conseil ou de celui du Parlement, pour éviter que quelqu'un ne semble se substituer au président. Les réceptions et entretiens se sont restreints à la Résidence des Pins, où le seul discours prononcé a été celui du président Hollande.


(Pour mémoire : Pour Hollande, entre le Parlement et le Sérail, l’ombre de la présidence)

 

La vacance présidentielle a été mise en valeur. Une autre spécificité de la visite n'était-elle pas d'avoir lié le dossier présidentiel aux autres dimensions de la crise libanaise ?
Le président a fait parvenir des messages sur trois dossiers : notre soutien au Liban face aux effets de la crise politique et institutionnelle, face aux conséquences de la crise syrienne et notre appui à la sécurité de ce pays. Il a en outre exprimé l'attachement de la France au modèle de coexistence porté par le Liban.
Sur le premier volet, le président de la République a voulu transmettre un espoir réaliste : il a informé les parties libanaises qu'il entend travailler avec tout le monde, dans le respect de la souveraineté du Liban, pour la relance institutionnelle, et surtout que les Libanais ont un rôle à jouer dans cette affaire. Le message sous-jacent en est que le fonctionnement des institutions est une condition importante de la sécurité durable du Liban. Il y a une stabilité au Liban à laquelle tiennent des partenaires internationaux du pays, mais il faut faire attention à ce que cette stabilité demeure.
Sur le dossier des réfugiés, son message a été celui d'un double soutien matériel et moral de la France au Liban : il s'est traduit par l'accroissement de l'aide financière de 100 millions d'euros et par la décision symbolique de la France d'accueillir sur son territoire 3 000 réfugiés supplémentaires présents au Liban. Ce dernier geste de solidarité est important : l'accueil de ces réfugiés se fait de notre propre chef, indépendamment de l'engagement pris par la France dans le cadre de l'Union européenne d'accueillir 30 000 réfugiés, et indépendamment aussi des réfugiés de Syrie qui demandent asile en France alors qu'ils ont déjà gagné ce pays.
Nous avons fixé ce chiffre de 3 000 réfugiés supplémentaires car nous sommes sûrs de pouvoir assurer rapidement leur insertion.
Sur la question sécuritaire, le président Hollande a annoncé une nouvelle aide « immédiate » de la France à l'armée libanaise. C'est un message de confiance que la France adresse à l'armée. Nous considérons que l'armée est une institution véritablement nationale et nous lui faisons confiance. L'insistance de M. Hollande sur « l'aide de la France en dépit du gel de l'aide saoudienne » ne porte aucun message implicite à l'Arabie. Les Saoudiens sont les amis et les partenaires de la France et savent que le Liban et son armée sont une priorité pour nous. Par ailleurs, nous avons honoré et continuons d'honorer les clauses du contrat Donas.

 

(Lire aussi : Hollande à Beyrouth : une visite sans surprise, mais avec un point d'interrogation)

 

Sur la question du déblocage institutionnel, travailler avec « toutes les parties » inclut donc le Hezbollah. Pourquoi n'y a-t-il pas eu de rencontre avec des représentants de ce parti ?
Il faut comprendre d'abord les contraintes logistiques qui empêchent le chef de l'État de s'entretenir avec tous les acteurs. Et comprendre qu'il n'est pas nécessaire que tous les contacts se fassent à son niveau. Les rencontres ont donc été organisées de sorte que le président Hollande soit informé des positions de chaque partie. Il a reçu à la Résidence des Pins les ministres concernés par la visite, notamment les ministres de la Défense et de la Culture, dont les homologues français étaient présents dans sa délégation, ainsi que le ministre des Affaires étrangères, les anciens présidents de la République, du Conseil et du Parlement, et les chefs des principaux partis politiques, pas leurs adjoints (ainsi, certains chefs de parti n'ont pu être présents pendant toute la réception et n'ont pas été remplacés lors de leur départ), en plus de représentants de la société civile.
Pour ce qui est du Hezbollah, je tiens à souligner que le communiqué que le parti a publié à la veille de la visite est juste et précis. Le Hezbollah a dit les choses telles quelles : il n'a pas demandé de rendez-vous avec le président Hollande, et aucun entretien n'a été organisé. Et cela pour la raison suivante : nous avons déjà un dialogue avec le Hezbollah. Ce dialogue a lieu à plusieurs niveaux : au niveau de l'ambassade, et à l'échelle de responsables français de haut rang, lorsqu'ils se rendent au Liban, notamment le président du Sénat, Gérard Larcher, qui occupe le deuxième rang protocolaire de l'État en France, ou encore la délégation parlementaire française venue au Liban préalablement à la visite de François Hollande.
Nous dialoguons avec le Hezbollah et nous tenons à le faire vu l'importance de son rôle au Liban et vu les différences que nous avons avec lui sur des sujets importants. Il n'est toutefois pas nécessaire que ce dialogue ait lieu au niveau du chef de l'État. Pour ce qui est de ma visite au député Mohammad Raad une dizaine de jours avant la visite, elle s'inscrivait dans le cadre de ma tournée visant à informer les principaux partis politiques des objectifs de la visite du chef de l'État. M. Raad était intéressé par ce que je lui ai dit.

La France se démarque-t-elle de la politique d'isolation du Hezbollah pratiquée par l'Arabie, et relayée peut-être par Washington ?
Notre politique à l'égard du Liban est claire : celle de parler avec tout le monde, mais pas nécessairement avec les mêmes exigences, tous les partis ne jouant pas le même rôle. Le Hezbollah doit faire partie du compromis auquel nous appelons.

 

(Voir aussi : La visite de François Hollande au Liban en images)

 

Le dialogue avec Michel Aoun est-il moins aisé ? Est-ce pour cela qu'il n'a pas été inclus dans les visites protocolaires avec M. Hollande et qu'il a préféré déléguer le ministre Gebran Bassil ?
Cela est inexact. Le président Hollande a vu Michel Aoun pendant une quinzaine de minutes, dans le cadre des apartés successifs qu'il a eus préalablement au dîner à la Résidence des Pins avec, je le rappelle, MM. Sleiman Frangié, Samir Geagea, Samy Gemayel, Saad Hariri, Walid Joumblatt, Michel Sleiman... S'entretenir avec autant de personnalités en un peu plus d'une heure, cela est quand même louable !
Tous, y compris les candidats à la présidence, ont été reçus dans les mêmes conditions, tant au niveau de la durée limitée que du lieu (le salon ottoman). Michel Aoun avait été informé qu'il serait reçu par le président pour un temps limité. En outre, nous avons tenu à ce que ces rencontres se fassent en tête à tête, afin que la parole soit libre. J'ai tenu à ce qu'ils puissent parler au président autrement qu'ils ne le font avec moi. Le président m'a confié que les échanges étaient tous positifs. Il a d'ailleurs été reçu avec beaucoup de chaleur et d'amitié par tout le monde, contrairement à certains commentaires dans la presse. Tous ses interlocuteurs lui ont parlé en confiance, comme à un ami.
Par ailleurs, son entretien formel avec Gebran Bassil est justifié par sa qualité de ministre des Affaires étrangères.

La question de l'implantation des réfugiés syriens a sans doute constitué un point conflictuel avec M. Bassil, sachant que M. Hollande a insisté sur leur retour.
Non, cela n'a pas été vraiment un point conflictuel, ni d'ailleurs le point principal de leurs échanges. Par ailleurs, le président a voulu transmettre ce qu'il a entendu des réfugiés eux-mêmes : quand les conditions seront réunies, ils rentreront chez eux. Et la France fera son possible pour assurer ce retour. Certes, la France comprend la peur des Libanais. Nous faisons face à une crise d'une ampleur telle que toutes nos limites sont testées. Mais ce que nous pouvons dire, c'est que les Syriens souhaitent rentrer chez eux, mais qu'ils ne le peuvent pas actuellement.
En écartant l'hypothèse de l'implantation, le président a-t-il voulu inciter les parties libanaises à se préoccuper de choses plus urgentes, comme l'élaboration d'un plan national de gestion de la crise ?
Le message est clair, je n'ai rien à y ajouter. L'émetteur a été clair, et j'espère que le récepteur a reçu le message clairement.

(Lire aussi : Jack Lang à « L'OLJ » : Le Liban a l'intelligence de la modération)

 

Pour quelle raison avez-vous tenu à une rencontre avec des dignitaires religieux, en plus de la rencontre avec le patriarche maronite ?
Je tiens à préciser d'abord que le patriarche a été reçu à la Résidence des Pins préalablement à la rencontre élargie avec le président. C'est un entretien de près d'une heure qu'il a eu avec le président, en présence de Mgr Boulos Matar. Il en était très satisfait aussi bien sur la forme que sur le fond.
Les trois rencontres successives de dimanche matin devaient faire passer un message clair, un message d'ensemble en trois points : notre attention au sort des chrétiens du Liban et de la région (c'est l'objet de l'entretien de près d'une heure de M. Hollande avec le patriarche) ; notre attachement à la coexistence et au pluralisme dans la région (à travers la réunion élargie qui a suivi, avec les dignitaires musulmans et chrétiens) ; et notre travail pour que prévalent les principes de tolérance et de vivre-ensemble dans la région méditerranéenne, au-delà du Liban. M. Hollande a rencontré à cette fin les promoteurs d'une belle initiative pour l'adoption d'une Charte pour la modération et le vivre-ensemble en Méditerranée, sous l'égide de Samir Frangié : cette initiative libanaise que nous accompagnons montre la pertinence du modèle libanais et de la culture de la modération dans la région.
Ce message d'ensemble est centré autour d'une idée : au-delà du sort des minorités dans la région, c'est l'avenir du pluralisme qui est également menacé. D'où la nécessité de préserver le modèle libanais d'ouverture et de pluralisme. C'est là un message courageux que le président a tenu à transmettre.

Le pluralisme est-il suffisamment pris en compte par les chrétiens du Liban ?
Le président sait que la solution à la crise politique institutionnelle au Liban est d'ordre national et ne sera résolue que si les chrétiens assument tout leur rôle national. Mais il ne blâme pas les chrétiens de l'absence d'un président. Il sait par ailleurs qu'il y a des voix chrétiennes différentes sur la question du rôle national de cette communauté. Il a voulu les entendre, et il les a toutes entendues. Donc il connaît les nuances qui pourraient exister entre les initiateurs du vivre-ensemble, d'une part, et la politique de repli, de l'autre.

 

Lire aussi
Bonne : Un compromis au Liban est possible

Quelle a été l'utilité de la visite de François Hollande ?Comme l'a annoncé le président Hollande, sa visite au Liban est une visite d'amitié et de solidarité. Voyant la crise se prolonger, il ne voulait pas qu'il soit dit que la France abandonnait le Liban. Il a donc cherché d'abord à dire que la France est là et n'oublie pas le Liban. Ce premier message est important car beaucoup de...

commentaires (7)

bon c'est d'avouer que l'iran et la syrie n'aidait qu'une partie des libanais !!! AU LIEU DE LE FAIRE POUR TOUS LES LIBANAIS ... ET QU'ON VIENNENT PAS ME DIRE OUI C'EST PARCQU'UNE PARTIE DES LIBANAIS ETAIENT DE CONNIVENCE AVEC ISRAEL ... LES QUALIFICATIONS ET LA DISTRIBUTION DE TRAITRISES A GAUCHE A DROITE ... BASTA CA N'INTERESSE ET N'EMEUT PLUS PERSONNE !!!

Bery tus

22 h 11, le 23 avril 2016

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Commentaires (7)

  • bon c'est d'avouer que l'iran et la syrie n'aidait qu'une partie des libanais !!! AU LIEU DE LE FAIRE POUR TOUS LES LIBANAIS ... ET QU'ON VIENNENT PAS ME DIRE OUI C'EST PARCQU'UNE PARTIE DES LIBANAIS ETAIENT DE CONNIVENCE AVEC ISRAEL ... LES QUALIFICATIONS ET LA DISTRIBUTION DE TRAITRISES A GAUCHE A DROITE ... BASTA CA N'INTERESSE ET N'EMEUT PLUS PERSONNE !!!

    Bery tus

    22 h 11, le 23 avril 2016

  • Normal 1er essaye de se faire une image de leader international avec des interventions verbales tout azimut Et c'est ainsi que le Time lui trouve une envergure internationale Hollande c'est le vide complet Le Liban devrait s'écarter de ces acrobaties verbales

    FAKHOURI

    20 h 05, le 23 avril 2016

  • Je voudrai juste faire un petit historique que je souhaiterai voir Mr Bonne lire et surtout comprendre, ainsi que qui voudra . Les chiites depuis la création du Liban ont tjrs été la dernière roue du carosse , quand Israël est entrée en 82 c'était pour dégager ces néfastes palestiniens qui les ont fait souffrir plus que toutes les autres communautés. Ces envahisseurs sont restés 18 ans avec tous les massacres qu'on n'étalent pas assez pour couvrir les prédateurs juifs racistes d'Israël. Après une victoire éclatante en 2000, la réaction était de demander au Hezb résistant de rendre ses armes , la guerre que les juifs racistes ont continué à lui faire se faisaient à travers ses propres compatriotes. Ensuite 2006 , 2008 et maintenant en ce moment les bactéries que nous envoient ces prédateurs , et on veut que le hezb désarme ? Mais Mr Bonne , et les autres qui pensent comme vous , sans ses armes ses sacrifices ses martyrs , que serait la résistance du hezb ? Il ya un prix à payer pour toutes les erreurs commises vis à vis de ses sacrifices ses martyrs ses souffrances ...... L'Iran à été d'un grand secours , la Syrie de bashar aussi , et vous voulez essuyer les plâtres avec de la compassion ?? Préparez vous à y mettre juste prix , je suis sûr qu'il sera dans vos cordes de l'accepter. La France a connu la résistance à une autre époque.

    FRIK-A-FRAK

    15 h 33, le 23 avril 2016

  • on a tous compris son role PRIMORDIAL C.EST L'AIDE DESEMUSERER A L'IRAN PRETS A TOUS LES CONFLITS POUR QU'ELLE DEVIENNE UNE PUISSANCE REGIONAL !!! UN POINT C'EST TOUT ... QUAND HOLLANDE PARLE DU HEZB IL PARLE DE SON COTER POLITIQUE ET NON PLUS DES ARMES !! PFFF

    Bery tus

    15 h 03, le 23 avril 2016

  • Si même hollande arrive un jour à comprendre le rôle primordial du hezb résistant, je ne désespère pas des quelques huluberlus qu'il restera à convaincre de l'évidence.

    FRIK-A-FRAK

    13 h 12, le 23 avril 2016

  • Suite, A la relecture de se tissu de désinfo, sauce socialiste , avec comme d'habitude les mensonges et de vraies contre vérités pour expliquer ...(selon mes sources) Plutôt le Général Aoun qui a décliné l'invitation officielle ...et accepté courtoisement et sans engagement un diner ....décryptage : le message des libanais est plutôt... la France ..OUI , mais Normal 1er NON...

    M.V.

    08 h 35, le 23 avril 2016

  • Hollande plaide dans le vide ! ,personne n'écoutera le président de la dernière nomenklatura en UE en fin de règne...de surcroit avec 10 % de français "satisfaits" (selon les sondages et les sondés) personnellement je lui accord zéro %.....donc qu'il s'occupe de la France ! dans un état catastrophique avec ..., après 4 ans de socialisme , une dette d'état d'environ à ce jour de deux mille cent quatre-vingt MILLIARDS d'EUR et 5,5 Millions (source Eurostat , OCDE, Bercy) ,c'est plus que la population du Liban ...!

    M.V.

    08 h 16, le 23 avril 2016

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