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À La Une - Mise au point

Les précisions de Charles G. Fares, héritier de Nicolas Barakat

Nous publions, ci-dessous, les commentaires et précisions de Charles G. Fares, héritier de Nicolas Barakat, sur l'histoire de l'immeuble Barakat après publication de l'article : Ex-nid de snipers, futur lieu de mémoire : visite guidée de Beit Beirut

Permettez-moi, en ma qualité d'héritier de feu Nicolas Barakat, de corriger certains éléments relatés dans les vidéos, dans la mesure où ils ne correspondent pas à la stricte réalité des faits :

1) Les héritiers de feu Nicolas Barakat n'ont jamais vendu le terrain à un promoteur immobilier ( ni en 1997, ni après cette date-là). Preuve en est qu'ils en sont restés les seuls propriétaires jusqu'à la date de l'expropriation du bien-fonds par la Municipalité de Beyrouth (26/6/2003), et que chacun d'eux a reçu par la suite sa quote-part du montant de l'indemnisation qui leur a été allouée par la Municipalité.

2) La Maison Jaune n'a jamais failli disparaître en 1997, ni même après cette date-là, dans la mesure où certains "anciens locataires" y conservaient -jusqu'à la date de l'expropriation et du dessaisissement- leur "droit au bail", et que des indemnisations directes leur ont été allouées par la suite, à ce titre là, par la Municipalité. Partant de là, il est difficile de mentionner qu'un propriétaire peut détruire son immeuble, ou puisse le faire disparaitre, alors que des locataires y occupent toujours des locaux et y disposent de droits, de surcroît non apurés, sans tomber manifestement dans une interprétation incorrecte de la situation et de la stricte réalité des faits.

3) Même les intentions prêtées aux héritiers Barakat quant à leur souhait de vendre et/ou de raser l'immeuble ne sont que des assertions sans aucun fondement. D'une part, ces héritiers sont tous toujours propriétaires de l'immeuble d'en face (B-F N° 3717 Achrafieh) qu'ils ont rénové sans complications. D'autre part, concernant le B-F 1237 ( la Maison Jaune), les plans et études préliminaires établis à l'époque (précisément depuis janvier 1996) par le Cabinet d'Architectes AAA, justement pour rénover ce B-F 1237 selon "une architecture de sauvegarde d'un patrimoine bati" témoignent du contraire. Il n'était donc question ni de "nouvelle construction" ni "d'un nouvel immeuble Sodeco Square".

Et s'il a jamais été question de "destruction" de certaines parties de l'immeuble, c'est au "mohafez de Beyrouth" que revient l'idée et l'initiative. Dans une lettre qu'il nous avait adressée en date du 10/5/1997, il nous mettait "en demeure de détruire les trois étages se trouvant au-dessus du rez-de-chaussée dans un délai de 15 jours (en raison d'un danger d'affaissement)".


Charles G. FARES, Avocat à la Cour

Permettez-moi, en ma qualité d'héritier de feu Nicolas Barakat, de corriger certains éléments relatés dans les vidéos, dans la mesure où ils ne correspondent pas à la stricte réalité des faits :
1) Les héritiers de feu Nicolas Barakat n'ont jamais vendu le terrain à un promoteur immobilier ( ni en 1997, ni après cette date-là). Preuve en est qu'ils en sont restés les seuls...

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