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Culture - Conférence de presse

Les frontières repoussées du Spring Festival 2016

La manifestation aura lieu du 28 avril au 26 mai.

Photo Ibrahim Tawil

À Beyrouth, le printemps s'épanouit de tout pétale artistique. À commencer par le Spring Festival qui sera inauguré le 28 avril.
Septième édition régionale, et cinquième au Liban, ce plein mois de performances artistiques en tout genre fera vibrer la ville jusqu'au 26 mai. C'est ce qu'ont annoncé, hier, les organisateurs de l'événement et leurs nombreux partenaires au cours d'une conférence de presse tenue à l'hôtel Golden Tulip, au cœur de la capitale.
Cette année, le festival du printemps se confronte au concept de frontières. Celles qui nous séparent les uns des autres, qui censurent, qui emprisonnent les artistes et leurs arts, qui empêchent la propagation et la diffusion des idées.

Trois axes
Trois circuits en constituent les axes majeurs. « Tazamon » rassemblera tous les artistes en plein essor. Ceux qui ont mûri au sein des premières éditions du festival pour y retourner cette année, couronnés d'une certaine renommée internationale. « Redzone » donne voix et libre cours aux artistes ayant été victimes de censure ou d'oppression en matière de liberté d'expression, à travers des performances. La vitrine principale du festival rassemblera une panoplie d'artistes des quatre coins du monde et de toute expression artistique : danseuses contemporaines pékinoises du Beijing Dance et keralaises du Kerala Kathakali Center ; dramaturges et installations arabes, à l'instar de Tania el-Khoury et Oussama Ghanam ; musiques maliennes en voie d'extinction de Bassekou Kouyate & Garana Roots ainsi que, grande première pour ce festival, des projections d'œuvres cinématographiques arabes, dont Homeland : Iraq Year Zero, l'hyper-long-métrage et grand succès du cinéaste irakien Abbas Fahdel.
Enfin, insistant sur sa dimension de plateforme tournante, la directrice et cofondatrice du Spring Festival, Hanane Hajj Ali, a signalé qu'il se tiendra cette année simultanément à Beyrouth et à Tunis. « Le monde culturel passe un moment douloureux, ce festival, indépendant, en souffre tout autant, a-t-elle reconnu. Mais il se bat pour abattre les frontières, créer un accès authentique à la culture, par la performance tout comme par la création et la réalisation en arrière-scène. »
Le programme est disponible sur la page Facebook du Spring Festival.

Ils/elles ont dit

La directrice du ministère du Tourisme, Nada Sardouk : « Ce festival est une expression d'élégance. Son logo, la fleur du printemps, symbolise la culture fleurissante, une fenêtre nouvelle pour le Liban ; une porte d'accès à l'univers artistique arabe et international. »

Nasri Brax, au nom du ministre de la Culture, Rony Araiji : « L'art ne peut se dissocier de tout ce qui se passe autour de nous. (...) C'est par le biais des connexions créées par les festivals culturels que l'on parviendra à retisser des liens authentiques. »
Rana Yaziji, directrice générale d'al-Mawred al-thaqafi, et Fadi Abi Samra, de Shams : « Ces festivals sont devenus des espaces non seulement de réponse mais de questionnement. On ne cherche pas juste à divertir, mais à pousser la jeunesse arabe vers la création. »

Hanane Hajj Ali : « Nous offrons une fenêtre ouverte vers l'inconnu, le peu familier, l'inaccessible. (...) Ce sont ces initiatives qui mènent au véritable changement, et il n'est plus question de perdre du temps. »

À Beyrouth, le printemps s'épanouit de tout pétale artistique. À commencer par le Spring Festival qui sera inauguré le 28 avril.Septième édition régionale, et cinquième au Liban, ce plein mois de performances artistiques en tout genre fera vibrer la ville jusqu'au 26 mai. C'est ce qu'ont annoncé, hier, les organisateurs de l'événement et leurs nombreux partenaires au cours d'une...

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