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Liban - Gastronomie

Salon Horeca : la truffe et le vin italien à l’honneur

L’ambassadeur Massimo Marotti prononçant son discours de bienvenue.

La truffe d'Ombrie et le vin produit dans la région de Franciacorta, dans le nord de l'Italie, étaient à l'honneur hier le temps d'un déjeuner donné par l'ambassade d'Italie au Pavillon royal du Biel, en marge des activités de la vingt-troisième édition du Salon Horeca, un événement organisé par Hospitality Services.
Des cèpes à l'huile de truffe, une dorade à l'huile et au citron, un risotto à la truffe, des pâtes à la sauce de tomates fraîches et confites, et un tiramisu, le tout arrosé d'un bon vin... le menu avait de quoi flatter les papilles des convives, au nombre desquels figuraient notamment des propriétaires de restaurant et des professionnels du secteur agroalimentaire.
« Nous misons beaucoup sur la qualité des ingrédients. C'est d'ailleurs la marque de l'Italie », insiste l'ambassadeur Massimo Marotti, lors d'une conversation à bâtons rompus avec les journalistes. Chaque année, l'Italie participe au Salon « et essaie de mettre un plus, en introduisant de nouveaux produits », ajoute-t-il. Cette année, les truffes d'Ombrie et le vin de la région de Franciacorta ont fait leur entrée à l'édition 2016 de Horeca.
« Nous continuerons dans cette voie », assure l'ambassadeur, soulignant qu'en plus du pavillon italien, plusieurs autres importateurs de produits italiens sont également présents au Salon. « Durant les mois qui précèdent la tenue du Salon, des entreprises italiennes sont repérées pour y prendre part, ajoute-t-il. Cela leur permet de découvrir le vrai visage du Liban. Nous sommes contents de constater que l'impression que les Italiens ont du pays – qu'ils forment d'ailleurs à travers les informations relatées dans les journaux – se dissipe rapidement. Ils remarquent qu'elle ne correspond pas à la réalité. Mais il y a encore un très grand travail à faire à ce niveau. »
Se penchant sur ces nouveaux produits introduits au Salon, M. Marotti a expliqué qu'en ce qui concerne la truffe, « on a fait un passage du produit naturel – d'habitude très recherché, cher et difficile à utiliser durant toute l'année – à un produit associé à d'autres ingrédients, comme l'huile, le ketchup ou la moutarde, tout en gardant la saveur de la truffe ».
Concernant le vin, sa particularité est d'être pétillant. « Sa production est semblable à celle du champagne, mais nous ne prétendons pas offrir du champagne », explique de son côté Gualberto Ricci Curbastro, venu présenter son vin au Liban. « Nous misons beaucoup sur la qualité, d'autant que notre région, la Franciacorta, est petite. Donc, forcément, la production annuelle est limitée, 16 millions de bouteilles par an contre 300 millions de champagne ou 300 millions de prosecco. Donc, le seul moyen de survivre et de rester sur le marché, c'est d'offrir une excellente qualité, mais aussi de l'innovation. Ce que nous faisons beaucoup dans nos caves. »

La truffe d'Ombrie et le vin produit dans la région de Franciacorta, dans le nord de l'Italie, étaient à l'honneur hier le temps d'un déjeuner donné par l'ambassade d'Italie au Pavillon royal du Biel, en marge des activités de la vingt-troisième édition du Salon Horeca, un événement organisé par Hospitality Services.Des cèpes à l'huile de truffe, une dorade à l'huile et au citron,...

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