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"Panama papers" : des proches de Marine Le Pen impliqués

Selon Le Monde, un système de dissimulation d'avoirs financiers a été "organisé par le premier cercle de fidèles de la présidente du FN" et circule entre Hong Kong, Singapour, les îles Vierges britanniques et le Panama.

Marine Le Pen, en septembre 2015 à Amiens, pour le lancement de la campagne des régionales en Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Photo d'archives François Nascimbeni/AFP

Le quotidien français Le Monde, s'appuyant sur les "Panama papers", a détaillé mardi "un système offshore sophistiqué" mis en place par des proches de la présidente du Front national, Marine Le Pen, et un imbroglio financier autour de comptes détenus par l'ancien majordome de son père et fondateur du parti d'extrême droite, Jean-Marie.

Selon le quotidien, un système de dissimulation d'avoirs financiers a été "organisé par le premier cercle de fidèles de la présidente du Front national" (FN) et circule entre Hong Kong, Singapour, les îles Vierges britanniques et le Panama. Il "a été utilisé pour sortir de l'argent de France, au moyen de sociétés écrans et de fausses factures avec la volonté d'échapper aux services antiblanchiment français", affirme Le Monde.
Le journal, s'appuyant sur des documents provenant du cabinet d'avocats panaméen Mossack Fonseca, met notamment en avant le rôle de l'expert-comptable Nicolas Crochet et de l'homme d'affaires Frédéric Chatillon, patron d'une société, Riwal, qui réalise des prestations de communication pour des candidats FN.
Prenant les devants sur d'éventuelles révélations dans l'affaire "Panama papers", ce dernier avait indiqué dès lundi soir avoir "mis à disposition des (...) journalistes les documents prouvant la parfaite légalité de ces opérations".
Le Front National avait dans un communiqué séparé assuré n'être "pas impliqué dans l'affaire des +Panama papers+".

Selon Le Monde, "en 2012, juste après l'élection présidentielle, Frédéric Chatillon s'organise, avec le concours de Nicolas Crochet, pour faire sortir 316. 000 euros de Riwal et du territoire français". S'ensuit un montage complexe, passant notamment par l'acquisition d'une société-écran baptisée Time Dragon et basée à Hongkong, dont la maison-mère est domiciliée aux îles Vierges britanniques via la firme panaméenne Mossack Fonseca.
Le système passe également par une société hongkongaise appartenant au frère de Nicolas Crochet, Ever Harvest Garments, une "fausse facture censée régler la réalisation des sites Internet du Rassemblement Bleu Marine pour les législatives", et divers transferts de fonds.

 

(Lire aussi : "Panama papers" : comment les protagonistes sont passés entre les mailles du filet ?)



Le Monde s'est aussi intéressé à Gérald Gérin, ancien majordome du fondateur du parti, Jean-Marie Le Pen, qui a reconnu être l'ayant droit depuis 2008 du trust Balerton Marketing, une entité créée en 2000 et qui apparaît sur les fichiers du cabinet Mossack Fonseca. Il en est devenu l'ayant-droit après la mort du frère de Jany Le Pen (épouse de Jean-Marie Le Pen), Georges Paschos, premier bénéficiaire de cette société-écran.
"Le magot de Balerton se divise en billets (97.000 euros), en titres (pour l'équivalent de 854. 000 euros), en lingots (26) et autres pièces d'or", souligne Le Monde.
"Si le mystère demeure sur le véritable bénéficiaire de ces fonds, les magistrats ont entre les mains de multiples éléments qui permettent d'établir un lien entre les époux Le Pen et les avoirs détenus par Balerton Marketing Ltd".

L'existence de ces avoirs avait été révélée par le site français d'informations Mediapart en 2015. Les enquêteurs français avaient par la suite envoyé un signalement à la justice concernant des soupçons de compte bancaire caché en Suisse détenu par Jean-Marie Le Pen. L'ancien majordome se défend d'avoir servi de prête-nom à l'ex-chef du FN.

Les révélations issues des "Panama papers" ont mis au jour un scandale planétaire d'évasion fiscale touchant notamment hauts responsables politiques, sportifs ou milliardaires.

 

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Le quotidien français Le Monde, s'appuyant sur les "Panama papers", a détaillé mardi "un système offshore sophistiqué" mis en place par des proches de la présidente du Front national, Marine Le Pen, et un imbroglio financier autour de comptes détenus par l'ancien majordome de son père et fondateur du parti d'extrême droite, Jean-Marie.Selon le quotidien, un système de dissimulation...

commentaires (4)

SEULEMENT DES PROCHES DE MARINE LEPEN... ET DES AUTRES ? C,EST UN COMPLOT DIRIGE CONTRE CEUX QU,ON VEUT ESSAYER D,ELIMINER DE LA SCENE POLITIQUE QUE CE SOIT EN EUROPE, AU M.O. OU EN EXTREME ORIENT ET SURTOUT CONTRE POUTINE...

LA LIBRE EXPRESSION

10 h 25, le 06 avril 2016

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Commentaires (4)

  • SEULEMENT DES PROCHES DE MARINE LEPEN... ET DES AUTRES ? C,EST UN COMPLOT DIRIGE CONTRE CEUX QU,ON VEUT ESSAYER D,ELIMINER DE LA SCENE POLITIQUE QUE CE SOIT EN EUROPE, AU M.O. OU EN EXTREME ORIENT ET SURTOUT CONTRE POUTINE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 25, le 06 avril 2016

  • On ne s'en prendra qu'à Poutine et ses amis et alliés, les bensaouds et autres malfrats passeront entre les mailles du filet comme par enchantement . Et on passera à un autre scandale tant que le pays des voleurs de terre n'aura pas l'assurance de dormir en paix . What's next ?

    FRIK-A-FRAK

    15 h 06, le 05 avril 2016

  • "Tout un système de dissimulation d'avoirs financiers a été organisé par des fidèles de Marine Le Pen et circule entre Hong Kong, Singapour, les îles Vierges britanniques et le Panama. S'appuyant sur des documents provenant du cabinet panaméen Mossack Fonseca, est mis en avant le rôle du comptable Crochet et de l'affairiste Chatillon qui réalise des prestations pour le FN. Prenant les devants dans l'affaire "Panama papers", ce dernier a indiqué avoir mis à disposition les documents prouvant la parfaite légalité de ces opérations et non l'inexistence, donc ! En 2012, Chatillon s'organise, avec le concours de Crochet pour faire sortir 316.000 euros de France. S'ensuit 1 montage passant par l'acquisition d'une société-écran basée à Hongkong et dont la maison-mère est domiciliée aux îles Vierges via la firme panaméenne Mossack Fonseca ! Ceci passe par 1 société de Hong Kong qui appartient au frère de Crochet, Ever Harvest Garments, 1 fausse facture censée régler la réalisation des sites Internet (Bleu Marine) pour les législatives ! Gérin, ancien majordome de Le Pen, a reconnu être l'ayant droit du trust Balerton Marketing, qui apparaît sur les fichiers de Mossack Fonseca ! Il en est devenu l'ayant-droit après la mort du frère de l'épouse de Le Pen, Paschos, 1er bénéficiaire de cette société-écran ! Le magot se divise en billets (97.000 euros), titres (854. 000 euros) et lingots d'or." ! Mais touuut ceci, mahééék, ne prouuuve RIEN, strictly RIEN ; yâ harâââm bien sûûûr !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    14 h 56, le 05 avril 2016

  • à 13 mois des zélections en France ...l'AFP , le Monde et les médias de gauche se déchaînent ...alors, que rien, à ce jour , n'est vraiment prouvé..!

    M.V.

    14 h 27, le 05 avril 2016

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