Rechercher
Rechercher

Diaspora

L’école d’iconographie byzantine de Nossa Senhora do Paraíso

Padre Dimitrios dans l’atelier d’iconographie de l’église grecque melkite catholique Nossa Senhora do Paraiso.

Installée depuis quinze ans au sein de l'évêché grec-melkite catholique de São Paulo, à Nossa Senhora do Paraíso (Notre-Dame du Paradis), lors de la nomination de l'ancien évêque, Mgr Fawzi Maakaron, qui lui a réservé tout un étage, l'école d'iconographie byzantine de Nossa Senhora do Paraiso, qui compte une quinzaine d'élèves formés aux techniques anciennes, avait débuté depuis deux ans au domicile de Lily Maalouf, dans le centre tout proche.
«La peinture des icônes passe avant tout par la croyance et la spiritualité, sans lesquelles l'apprenti artiste ne peut évoluer», confie le père Dimitrios. Ce spécialiste, qui a étudié cet art en autodidacte avant d'effectuer un stage de quinze jours en Italie, est passionné par son travail auquel il dédie trois jours par semaine. Curé brésilien de la paroisse grecque-catholique de Taubaté, il vient ainsi toutes les semaines de cette ville située à 130 kilomètres de la capitale de l'État de São Paulo. Durant une demi-heure très enrichissante, il aborde divers sujets ayant rapport avec l'Église melkite qu'il est fier de représenter, faisant part de deux vocations dans sa paroisse, deux jeunes qui veulent entrer au séminaire au Liban. La discussion porte ensuite sur les Templiers, dont seul subsiste encore l'ordre militaire et hospitalier de Saint-Lazare de Jérusalem, placé sous la protection du patriarche grec-melkite catholique.

Un renouveau nécessaire
En plus de l'église Sant'Ana de Taubaté, fréquentée essentiellement par les familles libanaises Mourad, Abboud, Makdissi, Abdallah et plusieurs autres syriennes, l'éparchie Nossa Senhora do Paraíso grecque-catholique du Brésil compte l'église São Basílio à Rio de Janeiro, l'église São Jorge à Juiz de Fora et l'église Nossa Senhora do Líbano à Fortaleza, qui est restée longtemps très active et où il fallait réserver bien en avance pour y célébrer un mariage.
Mgr Joseph Gebara, nommé évêque de l'éparchie il y a deux ans, nous fait part de ses préoccupations et de la nécessité de réactiver sa communauté. Les familles qui continuent de fréquenter régulièrement l'église principale sont : Riachi, Jreissati, Duailiby et Kerbage, de Zahlé, Soufia, de la Békaa, Farah de Alma Chaab, Nammour de Saïda, Kfoury de Choueir et quelques familles syriennes installées récemment au Brésil. Mgr Gebara compte ainsi sur un renouveau grâce aux jeunes, et appelle au renforcement des liens au moyen de voyages, et autres échanges culturels et religieux avec le Liban.

Installée depuis quinze ans au sein de l'évêché grec-melkite catholique de São Paulo, à Nossa Senhora do Paraíso (Notre-Dame du Paradis), lors de la nomination de l'ancien évêque, Mgr Fawzi Maakaron, qui lui a réservé tout un étage, l'école d'iconographie byzantine de Nossa Senhora do Paraiso, qui compte une quinzaine d'élèves formés aux techniques anciennes, avait débuté depuis...