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Liban - Routes

Sécurité routière : L’application de la loi d’avril 2015 a réduit de 57 % le nombre des victimes d’accidents

Une troisième promotion d'étudiants en « management de la sécurité routière » (USJ-Fondation Renault) a reçu ses diplômes.

Le colonel des FSI Joseph Mousallem parlant des difficultés d’application de la loi d’avril 2015 sur la sécurité routière. Photos Michel Sayegh

« Tout faire pour sauver des vies et pour que la route ne soit pas le lieu de tant de destins brisés. Tout faire pour que la route ne soit pas un cimetière pour nos jeunes, pour nos familles », c'est sous ce signe, tel que défini par le recteur de l'USJ, le Pr Salim Daccache s.j., que s'est tenu récemment la séance d'ouverture de la conférence « La sécurité routière au Liban, défis et enjeux » (campus de Mar Roukoz). Parallèlement, les étudiants de la 3e promotion du « master en management de la sécurité routière », donné en collaboration avec la Fondation Renault, ont reçu leurs diplômes.
Le colloque s'est tenu en présence notamment de Ziyad Baroud, ancien ministre de l'Intérieur, Claire Martin, directrice de la Fondation Renault, Hoda Salloum, directrice générale de l'Organisme de gestion de la circulation routière au sein des FSI, Georges Akoury, chef du département de la circulation, représentant le directeur des FSI, du directeur du master Wissam Raphaël ainsi que d'une délégation de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), d'une délégation du ministère marocain de l'Équipement et des Transports, du Comité national marocain de prévention contre les accidents, de professionnels des médias et de Renault Maroc.
« En mars 2010, il y a six ans, a rappelé le Pr Daccache, la sécurité routière est devenue une priorité internationale. Les Nations unies et les États membres ont reconnu la nécessité de lutter contre les accidents de la route en proclamant la période 2011-2020 décennie d'action pour la sécurité routière.
Dans ce cadre, l'Université Saint-Joseph, en collaboration avec la Fondation Renault, s'est engagée à promouvoir une culture de la sécurité routière (...) La conférence, organisée par la chaire Fondation Renault – USJ en management de la sécurité routière, en est le signe concret. »
« Les apports de cette chaire au Liban en sa troisième année d'existence ne sont pas négligeables, a précisé le recteur Daccache : constitution d'une équipe académique souvent consultée pour les problèmes de sécurité routière ; participation à la mise en place d'un conseil national libanais pour la sécurité routière, dont le chef n'est autre que le Pr Ramzi Salamé, premier directeur de ce master ; participation à l'élaboration de la nouvelle loi d'avril 2015 (ceinture de sécurité, surveillance radar notamment). »
« Or, a-t-il souligné, depuis l'application de cette nouvelle loi, les statistiques montrent qu'il y a une réduction du nombre de morts et de blessés sur les routes au Liban (57 %). »
« Cependant, a-t-il ajouté, le nombre reste trop élevé (...) et il est essentiel de rappeler que, derrière ces accidents, il y a des drames, des personnes qui souffrent, des vies brisées, des familles dévastées. Il y a les morts, mais il y a aussi tous les blessés, toutes les personnes qui se retrouvent traumatisées ou gravement handicapées, ces victimes que nous devons aussi aider.
L'État peut beaucoup, mais il faut aussi en appeler à la responsabilité individuelle de chacun qui est engagée quand il s'agit de la route. Il est très important qu'il y ait cette prise de conscience. Nous avons tous en tête encore les drames continus, notamment le drame de Bir Hassan, quand un enfant de 3 ans s'est fait écraser par un camion. Je constate aussi que la catastrophe ambulante des motos et des motards qui vont en tout sens demeure la cause de beaucoup de drames. Face à cela, il faut faire preuve de la plus grande fermeté. Dans ce domaine de la sécurité routière, nous ne devons jamais ralentir nos efforts : efforts de prévention, efforts de formation, efforts de répression. Rien n'est jamais gagné une fois pour toutes. »

« Tout faire pour sauver des vies et pour que la route ne soit pas le lieu de tant de destins brisés. Tout faire pour que la route ne soit pas un cimetière pour nos jeunes, pour nos familles », c'est sous ce signe, tel que défini par le recteur de l'USJ, le Pr Salim Daccache s.j., que s'est tenu récemment la séance d'ouverture de la conférence « La sécurité routière au Liban,...

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