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Liban - Décryptage

La reprise de Palmyre, début du processus pour couper en deux le territoire de l’EI

La victoire de l'armée syrienne et de ses alliés avec l'aide de l'aviation russe à Palmyre constitue un tournant dans le cours de la guerre en Syrie qui se prolonge depuis 5 ans. Des sources proches du régime syrien révèlent que la prise de Palmyre est le premier pas concret vers la reconquête du nord-est de la Syrie.

Selon ces mêmes sources, la prochaine étape sera concentrée sur la reprise de Deir ez-Zor à la frontière avec l'Irak, pour couper en deux le territoire de l'organisation État islamique. D'une part, cette démarche est destinée à porter un coup dur à l'EI qui bénéficie actuellement d'une large portion de territoire entre la Syrie et l'Irak et, d'autre part, ce serait un message clair sur le maintien des frontières géographiques actuelles, en Syrie, en Irak et dans la région en général. Les mêmes sources révèlent qu'il y a encore deux localités importantes, Sakhna et al-Qaryatein, avant la prise de Deir ez-Zor où 250 000 civils sont encerclés par l'EI. Dans cette ville, il y a aussi une importante garnison de l'armée syrienne et un aéroport militaire dirigé actuellement par un général druze de l'armée qui attendent de faire la jonction avec les autres régions contrôlées par les forces du régime. Cette garnison ainsi que les habitants civils sont ravitaillés par air depuis le passage de la région sous le contrôle de l'EI.
Cette organisation avait même procédé à un véritable massacre des habitants, notamment des tribus (sunnites) de Chaaytate et de Bou Saraya qui combattent aux côtés de l'armée syrienne. Celle-ci est donc déterminée à reprendre Deir ez-Zor dans les plus brefs délais, mettant de côté pour l'instant Raqqa, qui constitue le fief de l'État islamique en Syrie. Les sources proches du régime syrien expliquent que l'armée et ses alliés appliquent la tactique de couper les liens entre les différentes régions contrôlées par l'EI de manière à les transformer en îlots, sans contacts les uns avec les autres.
Selon les sources proches du régime, cette activité militaire n'est nullement en contradiction avec le processus de négociations entamé à Genève et ne le remet pas en question. Au contraire, elle s'inscrit dans le cadre de la guerre contre le terrorisme et ses organisations autorisée par le Conseil de sécurité. Les mêmes sources ajoutent que le régime syrien est déterminé à faciliter les négociations politiques, insistant dans ce domaine sur le rôle des Russes et des Américains pour pousser vers un règlement politique du conflit syrien.
Des sources qui suivent de près le dossier syrien estiment d'ailleurs que les Russes et les Américains, et en particulier Vladimir Poutine et Barack Obama, sont pressés de parvenir à un accord avant la fin du mandat de l'actuel président américain pour créer un fait accompli qui ne pourrait plus être remis en question par une nouvelle administration, quelle que soit son appartenance politique.
Le projet pour les prochains mois serait donc de porter un coup dur à l'EI et de trouver un accord politique entre le régime et l'opposition qui comporterait l'intégration sous une forme ou une autre des différentes factions armées non terroristes au sein de l'armée syrienne après l'adoption d'amendements constitutionnels et l'établissement d'un agenda pour la reconstitution du pouvoir politique à travers des élections, avant l'automne.
Cet accord, s'il était trouvé, devrait être par la suite officialisé par une résolution du Conseil de sécurité. Ce qui devrait permettre de le verrouiller et de rendre difficile le fait de le contourner, comme croient pouvoir le faire certaines parties régionales qui misent sur un changement de ligne politique avec l'élection d'un nouveau président aux États-Unis. Par conséquent, les Russes et les Américains devraient aplanir les dernières oppositions au règlement en préparation au cours des prochains mois. Il s'agit notamment de pousser la Turquie et l'Arabie saoudite en particulier à adopter des positions plus souples à l'égard du dossier syrien. Les Russes ne cessent d'ailleurs de répéter qu'il est totalement improductif de réclamer le départ du président syrien comme préalable à tout règlement.
Dans ce sillage, la reprise par l'armée syrienne de Palmyre est la concrétisation de l'accord entre Barack Obama et Vladimir Poutine, et donne en quelque sorte la tendance générale de l'évolution des événements en Syrie et dans l'ensemble de la région. Il n'est donc plus question de procéder à des modifications dans le tracé des frontières, ni de pousser vers des changements démographiques. D'ailleurs, devant la délégation parlementaire française venue lui rendre visite il y a quelque temps, le président Bachar el-Assad a insisté sur l'importance du retour des chrétiens syriens poussés à l'exode par la guerre, pour la stabilisation de la situation en Syrie. Il faut préciser qu'il y avait en 2011 près de 2 millions de chrétiens en Syrie qui ne seraient plus aujourd'hui que 500 000. Il est donc impératif de les pousser à retourner dans leur pays en les rassurant sur leur sort, sachant qu'en termes de proportions, les chrétiens de Syrie et d'Irak ont été les plus touchés par les guerres qui déchirent la région, alors que leur présence est primordiale pour éviter une radicalisation du conflit entre les sunnites et les chiites, et pour préserver la présence des minorités au Moyen-Orient.

La victoire de l'armée syrienne et de ses alliés avec l'aide de l'aviation russe à Palmyre constitue un tournant dans le cours de la guerre en Syrie qui se prolonge depuis 5 ans. Des sources proches du régime syrien révèlent que la prise de Palmyre est le premier pas concret vers la reconquête du nord-est de la Syrie.
Selon ces mêmes sources, la prochaine étape sera concentrée sur la...

commentaires (9)

Quoi qu'il se passe Assad ne fera pas partie du futur syrien !!'et vous allez le constater !!

Bery tus

18 h 46, le 30 mars 2016

Tous les commentaires

Commentaires (9)

  • Quoi qu'il se passe Assad ne fera pas partie du futur syrien !!'et vous allez le constater !!

    Bery tus

    18 h 46, le 30 mars 2016

  • Errare humanum est sed perseverare diabolicum....... Le plus grand regret qu'on pourrait avoir , c'est cette destruction barbare de la Syrie avec les massacrés de tout bord à cause d'une myopie géopolitique des occidentaux mendiants de pauvres d'esprit arabes du golfe. 5 ans à vouloir faire prendre des vessies pour des lanternes, parlant de manifestation pacifique, de guerre sunnite chiite ou d'invasion russo persiste du moyen orient. Alors que tout le monde se rend compte aujourd'hui que ce grand leurre n'était qu'une question de passage du gaz, de combattre les résistances au chancre au sud du sud Liban. 5 ans pour que les américains réalisent enfin la supercherie et admettent que Poutine à eu la Vista et les moyens de l'appliquer. Sommes nous au bout de cette imbécileté bête et méchante ? Tout l'aise à croire que oui puisque la mise à l'écart du héros, résistant à ce complot et à tous ses alliés régionaux et internationaux n'est même plus envisagé par ceux qui se sont fait berner par tous ces faux pretextes cités plus haut . Je ne pense pas qu'un esprit sensé puisse accepter à l'heure actuelle la victoire des bactéries salafowahabites importées de bensaoudie maudite. Votre plume Scarlett n'a jamais faillie pour nous éclairer là dessus .

    FRIK-A-FRAK

    10 h 53, le 30 mars 2016

  • ARTICLE TRES OBJECTIF EXEPTE LES DIX DERNIERES LIGNES... TRES CHERE MADAME SCARLETT HADDAD... ON DIRAIT QUE VOUS VOUS ETES INSPIRE DE MES REACTIONS DES DERNIERS JOURS... ACCORD POUTINE OBAMA SUR TOUT DES LE DEBUT... L,ENTENDEMENT DIT -LA CONNIVENCE- ... TOUT EST AGREE AVEC LES REFOTRMES AUSSI... COMME VOUS DITES... ET DIT PAR MOI AUSSI... LA RECUPERATION DE TOUT LE TERRITOIRE SYRIEN SERA L,OEUVRE DE TOUS LES SYRIENS EXCLUS LES TERRORISTES... UNE SYRIE CONSENSUELLE NAITRA A L,IMAGE DU LIBAN !!! LE GAGNANT ? LE PEUPLE SYRIEN QUI A IMPOSE LES REFORMES RECLAMEES DES LE DEBUT PAR SES PREMIERS MANIFESTANTS QUI FURENT MASSACRES D,OU LA GUERRE ET L,APPARITION DES TERRORISTES...

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 13, le 30 mars 2016

  • L’avancée des Chabbîhhâhs et de leurs affidés miliciens étrangers grâce à l’aide de l'aviation Mongolo-sibérienne à Palmyre n’est qu’un épiphénomène dans le cours de la guerre civile meurtrière qui sévit en Syrie depuis 5 ans. Des « sources » révèlent que la reprise de Palmyre à l’EI est le dernier pas concret vers la partition de la Syrie. Selon ces mêmes "sources", la prochaine étape sera concentrée sur la reprise par la Révolution de Qoussaïr à la frontière avec Râssébäälbick et le Hirmil, pour couper en deux le territoire de cette soi-disant "Syrie-utile" des minoritaires chïïto-noussaïrîs. D'une part, cette démarche est destinée à porter un coup dur à ces minoritaires qui se croyaient à l’abri dans ces réduits chïïtico-noussaïrîs et, d'autre part, ce serait un message clair sur le chamboulement des frontières géographiques actuelles, en Syrie, en Irak et dans la région en général. Les mêmes "sources" révèlent qu'il y a encore deux localités importantes, Antaradose-Tortose et Laodicée, avant la prise de Damas où des centaines de milliers de civils sont à la merci de ces Chabbîhhâhs du régime bääSSyriaNique. Autour de cette ville, il y a aussi une importante garnison de l'armée Révolutionnaire syrienne et un aéroport de fortune dirigé actuellement par un général chrétien de la Révolution qui attendent de faire la jonction avec les autres régions contrôlées par cette même Révolution, en autres bientôt le Qalamoûne.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    08 h 56, le 30 mars 2016

  • Est ce que les gens sont bête en stratégie militaro médiatique?!? Pq l'armée syrienne s'est elle retirer de palmyre en premier ?! Si ce n'est que pour y revenir aussi facilement !!! On verra bien si Assad réussira à reconquérir toute la Syrie ...

    Bery tus

    07 h 58, le 30 mars 2016

  • Si le territoire de la barbarie était coupé en mille morceaux, ce serait mieux encore.

    Halim Abou Chacra

    06 h 30, le 30 mars 2016

  • Cette garnison de la Révolution ainsi que les habitants civils sont ravitaillés par tous les moyens depuis le passage de la région sous le contrôle de la Révolution. Le régime aSSadique avait même procédé à un véritable massacre des habitants, notamment des tribus (sunnites) de la Ghoûtâh qui combattent aux côtés de l'Armée Libre Syrienne. Celle-ci est donc déterminée à prendre Damas dans les plus brefs délais, mettant de côté pour l'instant Palmyre, qui n’est qu’un simple symbole. Les mêmes sources proches expliquent que la Révolution et ses alliés appliquent la tactique de couper les liens entre les différentes régions encore contrôlées par ce régime aSSaSSin à l’agonie de manière à les transformer en îlots, sans contacts les uns avec les autres. Selon encooore ces sources, uuuuuuuft, cette activité militaire n'est nullement en contradiction avec le processus de négociations entamé à Genève et ne le remet pas en question. Au contraire, elle s'inscrit dans le cadre de la guerre contre le bääSSdiotisme et ses organisations. Les mêmes, uuuuuuuuuuuuuf, sources ajoutent que la Révolution Saine Syrienne est déterminée à faciliter les négociations politiques, insistant dans ce domaine sur le rôle des Saoudiens, des Turcs et des Américains pour pousser vers un règlement politique du conflit syrien.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    03 h 52, le 30 mars 2016

  • Ces "souuurces" qui suivent de près le dossier syrien estiment d'ailleurs que ces derniers ne sont point pressés de parvenir à un accord avant la fin du mandat de l'actuel président américain, sachant qu’une nouvelle administration américaine va derechef les aider massivement à éliminer le régime de ce (c)hébél-lionceau aSSadique. Le projet pour les prochains mois serait donc de porter un coup dur à ce Satané régime de pacotille et de trouver un accord politique qui comporterait l'intégration sous une forme ou une autre des différentes fractions Révolutionnaires armées après l'adoption d'amendements constitutionnels et l'établissement d'un agenda pour la reconstitution du pouvoir politique à travers des élections, avant l'automne. Cet accord, s'il était trouvé, devrait être par la suite officialisé par une résolution du Conseil de sécurité. Ce qui devrait permettre de le verrouiller et de rendre difficile le fait de le contourner, comme croient pouvoir le faire certaines parties régionales qui misent encore sur des régimes Per(s)cé et/ou russe. Par conséquent, les Turcs et les Saoudiens devraient aplanir les dernières oppositions au règlement en préparation au cours des prochains mois. Il s'agit notamment de pousser la Russie poutinienne Naine et l'Iran Per(s)cé en particulier à adopter des positions plus souples en ce qui concerne l’élimination du régime bääSSyrien.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    03 h 52, le 30 mars 2016

  • Les Turcs et les Saoudiens ne cessent d'ailleurs de répéter qu'il est totalement improductif de réclamer le maintien de ce (c)hébél aSSaSSin comme préalable à tout règlement. Dans ce sillage, la reprise symbolique par les Chabbîhhâhs de ce régime aSSadique de Palmyre est la concrétisation de l'accord entre Turcs et Saoudiens, et donne en quelque sorte la tendance générale de l'évolution des événements en Syrie et dans l'ensemble de la région. Il est donc carrément question de procéder à des modifications dans le tracé des frontières, en sus de pousser vers des changements démographiques. D'ailleurs, le retour des chrétiens syriens poussés à l'exode par cette guerre menée par ce régime vendu contre les civils, n’est point à l’ordre du jour ni pour bientôt. Il faut préciser qu'il y avait en 2011 près de 2 millions de chrétiens en Syrie qui ne seraient plus aujourd'hui que 500 000. Il est donc irréaliste de les convaincre de retourner dans leur pays en les rassurant sur leur sort tant que ce régime aSSaSSin est toujours en vie ; sachant qu'en termes de proportions, les chrétiens de Syrie et d'Irak ont été les plus touchés par les guerres meurtrières de ces régimes qui ont irrémédiablement déchiré la région et l’ont en fait partagé, alors que leur présence est primordiale pour éviter une radicalisation du conflit entre les sunnites et les chiites, et pour préserver la présence de ces minoritaires au Proche-Orient.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    03 h 51, le 30 mars 2016

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