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Diaspora - Communautés

Inauguration d’une porte de la miséricorde au sanctuaire maronite de Montréal

La Porte de la miséricorde au monastère Saint-Antoine-le-Grand à Montréal. Photo fournie par Frédéric Zakhia

L'évêque du diocèse maronite du Canada, Marwan Tabet, a inauguré solennellement, au monastère Saint-Antoine-le-Grand à Montréal, la Porte sainte symbolique de l'Année de la miséricorde. Après la messe, l'évêque a présidé la liturgie de bénédiction de la porte, assisté du supérieur du monastère, le P. Jean Dahdouh, et du P. Marwan Issa, membre de la communauté monastique montréalaise.
L'émouvante cérémonie a été retransmise sur écran pour que les fidèles n'ayant pas trouvé de place à l'intérieur du sanctuaire puissent la suivre. Dans la foule, venue nombreuse, on notait la présence de personnalités de la diaspora libanaise comme les députés Eva Nassif, Fayçal Khoury, le consul général du Liban, Fadi Ziadé, et des représentants des différents partis politiques libanais et des Églises orientales du Canada.
Dans son homélie, Mgr Tabet a rappelé la vie de saint Antoine qui, disent les hagiographes, dormait debout, en s'appuyant sur une canne, une cloche à la main. Ainsi, dès qu'il somnolait, le son de la cloche le réveillait pour reprendre sa prière. À la fin de la cérémonie, l'assistance s'est prêtée au passage par la Porte sainte, avant de participer à une réception dans le salon du monastère.

L'indulgence plénière
On rappelle que, selon les dispositions de l'Année de la miséricorde, tout fidèle qui passe par la Porte sainte avec un cœur contrit et ayant confessé ses péchés peut prétendre, si ce mouvement du cœur est sincère et moyennant une prière à l'intention du pape, bénéficier d'une indulgence plénière, ce qui signifie une rémission totale de ses péchés et de leurs conséquences. En établissant ce jubilé extraordinaire, le pape François a en effet désiré que chacun touche « presque du doigt » la tendresse du Père. Les fidèles peuvent même prier afin que cette indulgence plénière s'étende à leurs défunts.

Les portes saintes chez les maronites au Canada
Dans le monde catholique, chaque diocèse met en place cette année une ou plusieurs portes saintes. Au nombre des sanctuaires ainsi pourvus figure le célèbre oratoire Saint-Joseph de Montréal. Chez les maronites, outre le monastère montréalais, une porte sainte s'est ouverte à la cathédrale Saint-Maron de Montréal et une autre en l'église Notre-Dame du Liban, au Leamington (Ontario). Les melkites, de leur côté, ont inauguré une porte sainte à la cathédrale Saint-Sauveur de Montréal. « Je ressens un sentiment différent quand je passe sous la porte, je ressens la piété et la présence de Dieu », s'est exclamé un paroissien du monastère Saint-Antoine-le-Grand.
« Il me semble que j'entre dans le Royaume des cieux », assure de son côté Rita, une autre paroissienne du monastère. Et le père Dahdouh de leur répondre : « Le lépreux qui devait crier "impur" en marchant, pour que les bien portants l'évitent, s'est jeté sur Jésus sans peur d'être rejeté, et Jésus, après l'avoir guéri, lui a ordonné d'aller se montrer à un prêtre. En entrant par la Porte sainte, nous entrons dans le cœur miséricordieux de Jésus et faisons partie désormais de son Corps, qui est la sainte Église. »
Des icônes représentant la miséricorde de Dieu comme celles du Cœur de Jésus ou de l'Enfant prodigue de Rembrandt ornent la Porte sainte du sanctuaire maronite. « C'est la porte de la réconciliation et du retour à la maison du Père », conclut le père Dahdouh.

L'évêque du diocèse maronite du Canada, Marwan Tabet, a inauguré solennellement, au monastère Saint-Antoine-le-Grand à Montréal, la Porte sainte symbolique de l'Année de la miséricorde. Après la messe, l'évêque a présidé la liturgie de bénédiction de la porte, assisté du supérieur du monastère, le P. Jean Dahdouh, et du P. Marwan Issa, membre de la communauté monastique...