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Économie - Classement

Dix Libanaises parmi les 100 femmes arabes les plus puissantes de 2016

La sixième édition du classement annuel d'« Arabian Business » traduit un recul continu de la présence des ressortissantes du pays du Cèdre.

La première Libanaise du classement de 2016 est Nayla Hayek, présidente du conseil d’administration de Swatch Group. Photo archives Reuters

Le magazine panarabe Arabian Business a publié son classement des 100 femmes arabes les plus puissantes, parmi lesquelles se trouvent 10 Libanaises.
Un résultat qui traduit un recul continu de la présence des ressortissantes du pays du Cèdre dans le classement du magazine : 17 d'entre elles avaient été retenues en 2014 contre 12 en 2015.

Comme l'année précédente, la première Libanaise du classement de 2016 est l'entrepreneuse libano-suisse Nayla Hayek. Elle arrive cette année en 7e position, gagnant quatre places par rapport à 2015. Présidente du conseil d'administration du géant de l'horlogerie Swatch Group, elle est à la tête d'une fortune estimée en 2014 à plus de 3,9 milliards de dollars. Le groupe a été cofondé par son père, Nicolas G. Hayek, décédé en 2010, et il est aujourd'hui dirigé par son frère, Nick Hayek.

L'avocate libano-britannique Amal Alameddine, épouse de l'acteur George Clooney, arrive, elle, en 17e position, après avoir été classée en deuxième position en 2015. Depuis son mariage avec la star hollywoodienne, cette juriste spécialisée dans les question relatives aux droits de l'homme ne s'est pas arrêtée de travailler, jonglant entre prestigieux dîners de gala et procès. Parmi ses clients, on compte Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, et la femme politique ukrainienne Ioulia Tymochenko.

L'ancienne ministre et vice-présidente de la Fondation al-Walid ben Talal, Leila Solh-Hamadé, arrive en 24e position, perdant sept places par rapport à l'année dernière. La plus jeune fille du premier président du Conseil des ministres du Liban indépendant, Riad el-Solh, a été ministre de l'Industrie en 2004, devenant la première femme à intégrer un gouvernement au Liban.

La journaliste Raghida Dergham fait son entrée dans le classement en arrivant à la 28e position. « Elle s'est fixé pour mission d'améliorer la compréhension des cultures occidentales et arabes », explique le magazine, qui rappelle que la fondatrice du centre de réflexion Beirut Institute a remporté de nombreuses récompenses dans sa carrière.

La journaliste et écrivaine Joumana Haddad se hisse à la 36e position alors que, l'an dernier, elle était 54e du classement. Son dernier livre, Superman is an Arab a été traduit en 13 langues.

Grace Najjar, consultante en management dans les secteurs public et privé, est classée à la 42e place. Elle était à la 39e position en 2015. Décrite comme « l'une des premières conseillères en gestion dans la zone Mena et en Europe » par Arabian Business, elle est directrice générale de l'entreprise de conseil Align Management Solutions.

La diva Feyrouz remonte à la 63e place, après être tombée à la 86e lors du dernier classement.

Une autre Libanaise fait son entrée dans le classement : la curatrice et activiste Christine Tohmé qui décroche la 68e place. Artiste engagée et militante pour la cause des libertés individuelles, elle a été touchée en janvier par une « mesure administrative de soumission » (mouzakkarat ikhdah) de la part de la Sûreté générale qui a refusé de lui délivrer un nouveau passeport.

La chanteuse Élissa se positionne à la 71e place, après avoir été absente du classement de 2015. Sa collègue, Myriam Farès, qui fait également son entrée cette année, se retrouve à la 81e place.

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Un classement dominé par les EAU et l’Arabie

Cette année encore, le classement d'Arabian Business a été dominé par les ressortissantes des Émirats arabes unis (22 retenues) et de l'Arabie saoudite (19).
Sans surprise, cheikha Loubna el-Qassimi, ministre émiratie de la Tolérance, figure en première position pour la sixième année consécutive.
Elle est suivie de l'Irakienne Zainab Salbi, écrivaine, militante pour les droits de la femme et entrepreneuse. Elle a notamment fondé l'ONG Women for Women International.

En troisième position, on retrouve l'Émiratie Reem al-Hashimi, récemment nommée ministre d'État pour la Coopération internationale, lors du dernier remaniement gouvernemental. Elle précède Dalia Mogahed, conseillère aux Affaires religieuses du président américain Barack Obama et ancienne directrice exécutive des études islamiques à l'institut de sondages Gallup.

En cinquième position se trouve la Marocaine Nawal el-Moutawakel, première femme d'un pays musulman à gagner une médaille d'or aux Jeux olympiques en 1984. Elle a été ministre des Sports au Maroc et vice-présidente du Comité international olympique depuis 2012.

Pour établir sa sélection, le magazine tente d'évaluer l'influence mondiale de ces femmes arabes dans de nombreux domaines, et en particulier les affaires, les sciences, le divertissement ou encore les travaux universitaires.

 

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