Rechercher
Rechercher

Lifestyle - Mode

Créateurs engagés : l’hommage de l’ambassade du Liban en France

De gauche à droite, le chargé d’affaires (a.i.) Ghady el-Khoury, Sélim Mouzannar, Mony el-Khoury, Georges Chakra, Sarah Beydoun, Rabih Keyrouz et Milia Maroun.

«Aujourd'hui, le monde vit sur le tempo des extrémistes de tout bord. Nous luttons avec notre créativité. Combattre les énergies de violence et de médiocrité qui nous entourent avec nos modestes moyens, en tolérance et surtout en beauté, ce n'est peut-être pas convaincant de prime abord. Mais c'est de nous dont l'histoire gardera le plus beau souvenir.» L'homme qui prononce ces mots n'est ni un tribun ni un homme politique. C'est un artiste, mieux, un artisan. Mieux, car cela le rend plus proche encore de la tradition et de la transmission. Le joaillier Sélim Mouzannar s'exprimait ainsi dans le cadre des « mardis de l'ambassade », lors d'une soirée consacrée par le chargé d'affaires (a.i.) du Liban en France, Ghady el-Khoury, et son épouse, aux créateurs libanais engagés dans une action communautaire.
C'est à l'occasion de la semaine de la mode de Paris que l'ambassade du Liban à Paris avait réuni de nombreux invités, parmi lesquels de grandes figures de la communauté franco-libanaise, pour rendre hommage à ces créateurs qui ont contribué à faire connaître le goût, la qualité, l'originalité et le génie libanais dans le monde. Mis à l'honneur, Sélim Mouzannar, Sarah Beydoun, Georges Chakra, Rabih Keyrouz et Milia Maroun ont de plus à leur actif une action d'intérêt public intimement associée à l'identité de leurs marques respectives. Sélim Mouzannar milite pour la non-violence et les droits civiques des Libanais. Sarah Beydoun œuvre à l'autonomisation des femmes en offrant aux prisonnières et anciennes prostituées des emplois dans son entreprise, Sarah's bag. Milia Maroun est engagée dans la préservation du patrimoine artisanal libanais à travers ses interprétations du caftan et de la soie. Georges Chakra mène de son côté une action discrète en faveur des enfants malades, notamment du cancer. Rabih Keyrouz, à travers sa fondation Starch, œuvre à la promotion des jeunes talents libanais.
Loin d'un Liban où la classe politique, clairement déboussolée, ne trouve plus le temps de se pencher sur la société civile, Ghady el-Khoury a mis en avant l'action de chacun en leur exprimant son soutien. Un cocktail a clôturé la soirée permettant aux personnes présentes de féliciter les créateurs pour le rayonnement qu'ils offrent au Liban.

«Aujourd'hui, le monde vit sur le tempo des extrémistes de tout bord. Nous luttons avec notre créativité. Combattre les énergies de violence et de médiocrité qui nous entourent avec nos modestes moyens, en tolérance et surtout en beauté, ce n'est peut-être pas convaincant de prime abord. Mais c'est de nous dont l'histoire gardera le plus beau souvenir.» L'homme qui prononce ces mots...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut