– Le Premier ministre Tammam Salam a demandé à l'Arabie saoudite de « revoir sa décision ». « Nous avons appris avec grand regret la décision inattendue de l'Arabie saoudite, a affirmé M. Salam. Nous considérons cela comme une décision saoudienne souveraine prise en fonction des intérêts du royaume, même si nous aurions souhaité ne pas en arriver là (...) Chaque malheur qui frappe nos voisins, notamment Riyad, nous frappe à nous aussi Libanais (...). Nous demandons à l'Arabie de revoir sa décision (...) »
– Le Hezbollah, pour sa part, affirme dans un communiqué : « La décision saoudienne n'a surpris personne au Liban. Les responsables au sein du gouvernement et des forces de sécurité étaient parfaitement au courant que cette décision a été prise il y a déjà un moment, surtout depuis le début du règne (du roi Salmane). Tout le monde sait que le royaume souffre au niveau financier en raison notamment de son agression au Yémen et du complot de la baisse des prix du pétrole dont est responsable l'Arabie. (...) Faire assumer la responsabilité (de l'interruption du don) au Hezbollah (...) et au ministère libanais des Affaires étrangères n'est qu'une tentative vaine qui ne trompe personne. (...) La décision saoudienne trahit les mensonges de l'Arabie qui affirme vouloir soutenir l'armée libanaise et prouve qu'elle soutient en réalité le terrorisme. »
– Le chef du courant du Futur, Saad Hariri, a affirmé : « Nous comprenons parfaitement la décision de l'Arabie saoudite. Nous demandons à Riyad de prendre en considération les souffrances du Liban, en tant que grand frère. La dignité du royaume et celle des Libanais honorables (...) ne font qu'un. Que ceux qui croient que le Liban pourrait devenir une province iranienne se détrompent. Ceux-là mettent en danger le Liban et le poussent au bord du gouffre. »
– Anticipant les éventuelles mesures supplémentaires que pourrait prendre l'Arabie à l'égard du Liban, le ministre de l'Intérieur Nouhad Machnouk a déclaré : « L'insistance à se démarquer du consensus arabe viserait-elle à isoler le Liban de son environnement arabe et à le pousser au bord du gouffre ? La décision de l'Arabie saoudite (...), soutenue par les Émirats, Bahreïn et les pays du Golfe, n'est que le début. Ce qui arrivera par la suite est plus grave, surtout au moment où le Liban fait face à un défi crucial. »
– Le chef des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a solennellement demandé au gouvernement de mettre au pas le Hezbollah en le contraignant à ne pas s'en prendre dorénavant au royaume wahhabite. Pour M. Geagea, le gouvernement se doit de former une délégation officielle présidée par M. Salam qui se rendrait à Riyad et demanderait la reprise de l'aide militaire.
– L'ancien ministre Wi'am Wahhab, lui, a été péremptoire : « L'Iran est prêt à répondre à toutes les aides que réclamera l'armée libanaise », a-t-il assuré sur son compte Twitter.
Liban - Réactions
Hariri affirme « comprendre », le Hezbollah s’estime « non responsable »
La décision de l'Arabie saoudite d'interrompre son aide financière aux forces de sécurité libanaises a déclenché une cascade de réactions au Liban. Voici les principales d'entre elles...
OLJ / le 20 février 2016 à 00h00
commentaires (6)
Lorsque, retranchés dans leur réduit chréti(e)n, le hakîm et le caporal lancèrent la guerre de libération/ extermination de l’1 d’entre eux, ils purent ainsi enfin briguer la dignité d’ennemis les + farouches de l’intrus bääSSyrien ; mahééék ! D’autant qu’ils bénéficièrent, yâ hassértéééh, de soutiens bidons tous azimuts. Or, voilà qu’après 1 long exil, l’1 à Yarzéh dans sa cellule, l’autre sur 1 chaise-longue sur la Côte d’Azur, ils figurent à présent auprès des anthracites Per(s)cés parmi les contempteurs acharnés de ce fils Hariri si honni par leur sœur-syrie si chérie aux Per(s)cés noircis ! L’Enfant Gâté Frânejéééh, lui, fils et Petit-fils d’inflexibles chefs de tribus/clans maronitiques M(e)ardaïstes dont l’1 aurait abattu 1 flopée de gens en pleine église et l’autre abattu, lui, dans son fief en plein Ehdîîîne, il fut ¼ de siècle durant le féal du père aSSadique et de son fils Monchâââr : (c)hébél-lionçeau aSSadiot ! Mais voilà que le grand Gâté sis B’néchïîîîe rallie à présent le fils du Rafîkk : CE martyr le + improbable. Car ce richissime affairiste, devait lui aussi sa fortune politique à la coterie bääSSyriaNique ! Mais il eut 1 jour le malheur de raidir l’échine. Bizarre ce bled ! On ne voit flétrir since, que des portraits bariolés d'1 fakkihîste enturbanné : l’haSSine 1er ! "Le Liban, dit-on d’un adage indigène et local, ne produit que des Libanais(h)." ! Faux ! Il fabrique à la chaîne, plutôt, des cauchemars et fiévreux et pseudo-libanais(h) !
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
20 h 03, le 20 février 2016